Mon coup de coeur à Angoulême, Yannis

Angoulême est une formidable occasion pour les étudiants de la licence TAIS de Chalon d’appréhender le travail de journaliste dans des conditions réelles. Rencontrer des auteurs, participer aux conférences de presse… Des expériences assez inédites pour nombre d’entre nous, avec une vraie valeur humaine et professionnelle.

Le festival offre aussi son lot de surprises, avec la découverte de bédés et d’auteurs dont le travail est des plus remarquables. Pour ma part, la série des Ogres-Dieux, dessinée par Bertrand Gatignol et scénarisée par Hubert, a été une vraie révélation. Amateur d’univers fantastiques sortant des sentiers battus, j’ai dévoré les deux premiers tomes, et attends avec impatience le troisième. Ma rencontre avec Arthur De Pins, dont je trouvais le travail remarquable déjà bien avant le festival, avec Zombillénium et La Marche Du Crabe, est aussi un souvenir mémorable.

Parlons aussi de l’équipe ; sympathique et enjouée, nous avons su mettre à profit l’ensemble de nos compétences pour mener à bien le projet, le tout dans la bonne humeur !

Sur ce, je vous laisse, j’ai une émission de radio à monter !

Yannis

 

Mon coup de coeur à Angoulême, Alexandre

Angoulême: que dire à part merci.

Ce fut une expérience de vie vraiment très intéressante et enrichissante. Durant cette semaine j’ai eu la chance de rencontrer et d’apercevoir des auteurs incroyables tels que Hermann, Cosey, Zep, Lacombe et bien d’autres.

J’ai également fais mes premiers pas dans le monde de la presse en interviewant moi-même certains d’entre eux. Cette expérience m’a montré que le travail de journaliste n’est pas facile tous les jours, même pour prendre un cliché d’un auteur connu il faut se battre. Afin d’écrire un article, il m’a fallu parcourir la ville d’Angoulême de long en large à la recherche de fresque ce qui m’a permis de découvrir le patrimoine étonnant que porte cette ville.

N’étant pas un grand lecteur de bédé, j’ai appris à apprécier cet univers et je dois dire que je ne suis pas déçu car j’ai pu découvrir une BD qui m’a vraiment plu, intitulée « La craie des Étoiles ». Et grâce à mon accréditation, j’ai eu la chance de mener une interview de son auteur Raphaël Drommelschlager.

Je pense que cette interview et le fait d’avoir pu voir ces auteurs – qui ont pour certains fait partie de mon enfance – resteront mes meilleurs souvenirs de cette sublime semaine et si un jour j’ai l’occasion de recommencer j’irai avec grand plaisir.

Alexandre

Mon coup de coeur à Angoulême, Damien

Comment aborder cette édition du Festival d’Angoulême 2017 sans saluer le groupe qui y a participé ? Plus qu’un voyage d’étude, ce fut un vrai travail professionnel et une grande expérience de vie. Un coup de cœur où durant une semaine on apprend à se découvrir, se redécouvrir, et plus encore, à vivre ensemble !

On se brosse les dents côte à côte, cuisinons et mangeons ensemble. Ils y a ceux qui flatulent, rotent, s’endorment et chantent aussi. Passé ces mélodies, il faut compter sur le planning des journées. Un vrai défi journalistique en soi ou tout le monde a su donner son meilleur. Un peu de vidéo par ci, d’audio par là et de verve à l’oral. Quelques mots couchés sur une feuille et le soir, autour d’une table ou dans nos lits, le concerto des claviers qui résonnait pour terminer les articles à temps. Angoulême ce fut tout ça, et plus encore !

Nous avons vécu dans la peau d’une équipe de presse durant toute une semaine. Sur place, tout nous était ouvert. Accès aux loges privées de grandes maisons d’éditions, salle de presse, soirées privées… Les professionnels, institutions culturelles et FIBD, font un travail exemplaire sur place. On a certes pu assister à des conférences internationales, des présentations d’albums, de collections et même à la remise d’un prix “Couille au cul” ! Si on devait présenter un morceau d’anatomie pour illustrer et symboliser ce Festival ce serait, sans nul doute, le cœur.

Ce que l’on taira aussi, c’est surtout nos soirées… et ça c’est privé :)

Alors pour finir, je ne saurais remercier assez tout le monde pour ce séjour. Il y a des choses qui ne se disent pas facilement. Même quand on commence à être proches. Mais ce qui est sûr, c’est que je garderai un très bon souvenir de ce joyeux groupe, un groupe déjanté et pro, notre groupe 2016-2017 !

Damien

Mon coup de coeur à Angoulême, Brice

La 44ème édition du festival de la bédé d’Angoulême a été pour moi l’occasion de plonger dans un monde qui m’inspire depuis mon enfance. En effet, j’ai grandi avec Tintin, Gaston, Lanfeust, Donjons… et de surcroît, j’aspire à améliorer mon niveau en dessin. Autant de raisons qui m’ont poussé à aller à la rencontre de tous ces auteurs et illustrateurs reconnus.

J’ai donc pu parler à ces personnes, les interviewer, les questionner sur leur parcours : Comment sont-ils devenus auteurs ? Quelles ont été leurs inspirations ? Quelle est leur manière de dessiner ou d’écrire un scénario ? Tant de questions qui ont trouvé de nombreuses réponses lors de ces moult interviews que j’ai pu réaliser avec les autres membres de l’IUT.

L’expérience a également été très fraternelle, et j’ai beaucoup apprécié les moments passés au gîte lors de nos réunions ou nos jeux de société. Mais si je devais raconter un seul événement, ce serait celui de mes 2 premières interviews : celle de Pierre-Denis-Goux, dessinateur de Nains, une bédé que j’ai découverte à l’occasion de la préparation de ce festival, et qui me plaît énormément, et celle de Jérôme Lereculey, dessinateur de Wollodrïn…

Avec Jérôme Lereculey, alors que j’étais en retard à cause de l’entretien précédant, j’ai pu discuter longuement, on a parlé techniques de dessin, et il a même jeté un coup d’œil à mes dessins et m’a donné des conseils.

IL A GAGNÉ LE PRIX DU MEILLEUR DESSINATEUR DU FESTIVAL DE SAINT MALO, ET IL A REGARDÉ MES DESSINS !!!!!! Un beau coup de cœur !!!

Brice

Mon coup de coeur à Angoulême, Cynthia

Mon meilleur souvenir d’Angoulême ? Il m’est difficile de n’en évoquer qu’un. Le trajet et ses éclats de rire, La Rochelle et son coucher de soleil, le festival et ses rencontres, le gîte et ses jeux du soir, je dirais que cette aventure entière constitue un vrai coup de cœur.

N’étant habituellement pas du matin, durant une semaine, je me suis levée de bonne humeur, impatiente d’attaquer une nouvelle journée dans la peau d’une journaliste ! Munie de mon accréditation presse, j’avais l’impression d’avoir tous les pouvoirs en main : accès privilégiés aux loges, soirées privées, conférences, mais aussi la satisfaction de pouvoir écouter une personne passionnée et d’être écoutée en retour.

La salle presse était un de mes endroits favoris, en ce lieu, j’avais l’impression de faire partie d’une famille, lieu de détente, de débriefs, d’échanges d’expériences, mais aussi de préparation et de stress à la dernière relecture des notes avant les interviews… Ce sont ces petits moments qui me manqueront, ces doutes, ces questionnements, cette petite frayeur avant une rencontre qui finalement s’évapore dès l’instant où vous êtes face d’un auteur/dessinateur que vous admirez ou découvrez.

Une semaine. Une semaine au sein d’un groupe mémorable, au cours de laquelle nous avons été surpris, émus, parfois déçus, euphoriques, énervés, intimidés, émerveillés, fatigués, mais nous avons surtout ri, beaucoup ri ! Comme quoi on peut travailler dans la bonne humeur !

Angoulême fut une expérience humaine passionnante et formatrice que je conseillerais à quiconque en aura l’occasion.

Cynthia.

Mon coup de coeur à Angoulême, Oriane

J’ai vécu beaucoup de choses pendant cette semaine à Angoulême et il est dur de choisir le meilleur moment : soirées énigmes/jeux, découverte des fresques, l’inauguration (et son buffet)…

Mais si je dois garder un souvenir, ce serait celui des rencontres avec les auteurs, et surtout l’attente qui précédait. C’est difficile de décrire ce sentiment d’euphorie et d’angoisse que l’on ressent quand on est sur le point de rencontrer un auteur dont on a aimé l’œuvre. Préparer les questions, se rendre sur les lieux respecter l’heure prévue dans la cohue d’Angoulême, rencontrer l’attaché(e) de presse, réviser une dernière fois et vérifier le matériel, tout nous mettait dans l’ambiance…

Oui, il y avait souvent des imprévus, les auteurs avaient du retard, parfois ils nous oubliaient, et la tension déjà présente devenait de plus en plus grande. Mais, en y repensant maintenant, ces situations étaient quand même drôles (aller chercher un auteur à l’autre bout de la bulle du Nouveau Monde) tant que l’interview n’était pas annulée (cas exceptionnel de Julien Neel entrainant le désespoir de mes collègues)…

Et quel soulagement à l’arrivée des auteurs, pouvoir enfin leur parler et, bonheur suprême, obtenir une dédicace…

Oriane

Mon coup de coeur à Angoulême, Alexis

En dehors du séjour lui-même, de l’expérience professionnelle engendrée par la couverture de ce festival d’Angoulême, sans oublier l’ambiance amicale et studieuse, s’il fallait garder un temps fort et un seul, sans aucun doute, mon coup de cœur serait la rencontre avec Philippe Valette, l’auteur incontournable de George Clooney, sans oublier son dernier livre Jean-Doux !

Pour tout vous dire je l’ai découvert il y a quelques années et j’ai partagé cela avec tous les étudiants que j’ai croisés ces dernières années. Le livre Georges Clooney s’adressant aisément à un public d’étudiants, il était facile pour nous étudiants en art de trouver ce livre bouleversant et riche, ses qualités ne manquant pas. J’ai donc fait une folie, cette année, je me suis offert la possibilité de l’interviewer !

Sa rencontre à Angoulême a pu confirmer que selon moi il est un de ces auteurs à surveiller notamment pour son écriture subtile et drôle. Tout en racontant une histoire hommage au cinéma il apporte une fraîcheur dans le monde de la bédé. Après notre interview, il nous a confié que c’était beaucoup de travail notamment pour la relecture où il se sanctionnait beaucoup sur son humour parfois trop lourd.

Un auteur de bédé qu’il faut découvrir et suivre, avec probablement des incursions pertinentes dans l’animation, son domaine de prédilection.

Certains le connaissent peut-être pour son travail pour la série Les Kassos où il a travaillé sur le compositing dans la saison 2.

Alexis

Angoulême 2017 et la conférence de presse Glénat

Chaque maison d’éditions de bandes dessinées profite du festival international de la bande dessinée d’Angoulême et de la présence des auteurs, professionnels du milieu et journalistes pour présenter son bilan éditorial et ses prochaines sorties… C’est dans ce cadre que nous avons pu assister à la Conférence Glénat, avec la présentation du Programme éditorial de l’année 2017.Encore une grande maison d’édition qui nous ouvrait ses portes et encore une belle conférence de présentation avec de nombreux auteurs présents !Chez Glénat, les grands noms ne manquent pas et c’est avec grand plaisir que nous avons pu assister à l’analyse 2016-2017 de la maison et la présentation de leurs ambitions futures. Tout un programme nous direz-vous, le tout rythmé avec de belles prises de risques. Nous avons eu le sentiment que Glénat poussait encore plus en avant la diversité. Mais comment cela pourrait-il être autrement quand il faut percer au milieu de milliers de nouvelles parutions chaque année ?Les thèmes abordés dans le programme de cette nouvelle année sont étoffés. Dans un contexte où, on le sait, le papier n’est plus aussi vendeur, nous ne pouvons que saluer la volonté des Éditions Glénat de promouvoir cette culture avec ambition, diversité et renouveau.La conférence s’est achevée par la remise des Albums d’Or. Nous avons eu l’honneur de pouvoir apercevoir sur scène des auteurs emblématiques de la bande dessinée : Hermann s’est donc vu décerné un prix pour sa bédé Les Cours de Bois-Maury avec plus d’un millions d’exemplaires vendus. Ce fut ensuite au tour de Julien Neel et sa BD Lou! avec plus de 250 milles albums vendus. Et enfin un album d’or pour Tchô! La collec… avec 30 millions d’albums vendus.Cynthia /Damien

Angoulême 201è et l’anniversaire de Panini !

Nous nous sommes rendus à la conférence organisée par Panini Comics à l’occasion de leur 20ème anniversaire. Nous avons tout d’abord assisté à la présentation de 20 couvertures d’album exclusives réalisées pour l’occasion par des auteurs emblématiques de la bédé (Boulet, Bastien Vivès, Lewis Trondheim…).Après avoir retracé l’histoire de ces 20 années d’existence de Panini comics, nous avons pu découvrir le riche planning de l’année 2017 ainsi que l’histoire de la marque depuis ses débuts.Ce qui nous a le plus frappés c’est de découvrir comment Panini avait pu rebondir historiquement. Ils ont su surfer intelligemment avec les partenariats et su prendre le risque nécessaire pour se développer. C’est le cas notamment depuis quelques années de l’édition de Comics Marvel sur notre territoire. Sans leur attachement au monde de la BD, manga ou comics et leur fougue, le public français n’aurait certainement pas joui aussi bien de ce pan de la culture dessiné mondiale.Les enfants qui collectionnaient leurs petites images/vignettes autocollantes ont certes bien grandi et nous avions encore cette étincelle de plaisir à la vue de tout ce qu’ils nous réservent encore. Pour cette belle conférence et le reste, nous les remercions.

Cynthia / Damien

Angoulême 2017 et rencontre autour de Maggy Garrisson !

Le festival d’Angoulême a aussi été l’occasion de rencontrer Stéphane Oiry,  ami de longue date de Lewis Trondheim, avec lequel il a pu réaliser récemment Maggy Garrison, un polar se déroulant dans le Londres contemporain.

On y suit le personnage de Maggy, l’assistante d’un détective privé fainéant et alcoolique. «Le personnage de Maggy devait être banal, elle devait être une femme que tout le monde pouvait croiser dans la rue, pas une nana avec des gros seins et un flingue, comme on le voit trop souvent dans le monde du Polar», nous livre Stéphane. Entre deux sarcasmes, on remarque alors qu’elle sait faire preuve d’une grande perspicacité dès qu’il s’agit de gagner de l’argent !«L’enjeu était de décrire une certaine dureté de la société, montrer la réalité », explique Stéphane. C’est donc au travers d’une mise en scène assez froide, assombrie par des noirs très puissants, que se déroule le récit. Avec des personnages secondaires crapuleux mais charismatiques, ainsi que l’humour grinçant, en retrait, mais toujours présent, de Trondheim, Maggy Garrison revisite le style du Polar avec une certaine fraîcheur.Bien sûr, un petit regret après cette belle rencontre, celui de n’avoir pas eu en même temps le scénariste, Lewis Trondheim… on ne peut pas avoir à chaque fois beurre et crème fraiche (resterait à savoir qui est qui !).

Yannis