La Team Quai des bulles 2018 : Hugo

Bonjour,

Je m’appelle Hugo, j’ai 20 ans et je viens des alentours de Dijon.

J’ai beaucoup voyagé à travers le monde pendant 2 ans, d’abord en camping car sur le continent Américain, de Ushuaia jusqu’au Cercle polaire Arctique en Alaska. Pour ensuite partir en sac à dos en Asie en commençant par Singapour jusqu’en Inde en passant par le Myanmar et bien d’autres pays.

Ce voyage m’a beaucoup fait pratiquer la photographie ce qui m’a conduit à m’intéresser également à la vidéo. C’est ainsi que j’ai obtenu un DUT des Métiers du Multimédia et de l’Internet à Dijon pour ensuite terminer mes études cette année en Licence Professionnelle des Techniques du Son et de l’Image à Chalon-sur-Saône, ville de la photographie.

Passionné par la moto, j’aime découvrir de nouveaux endroits à photographier, réaliser de petits montages vidéo, bref sortir !

C’est donc avec hâte que je pars découvrir la ville de St Malo pour réaliser des interviews d’auteurs de BD que j’ai pu lire !

A bientôt donc pour de prochaines interviews !

La Team Quai des bulles : Roxane

A quelques jours du grand départ pour Saint-Malo et son Quai des bulles 2018, il est temps de parler des étudiants qui vont m’accompagner… Chacun va venir se présenter et voici Roxane…

« Bonjour,

On me croise… Est-ce une professionnelle ? Est-ce une surdouée ? Une extraterrestre ?

Pas tout ! Je suis juste moi, Roxane Pavard et c’est déjà pas mal !

Originaire du royaume loirétain, mes aventures m’ont menée jusqu’aux terres arides de Bourgogne, dans la cité de Chalon-sur-Saône. Venant tout juste de gagner le dur défi du BTS design graphique numérique, je plonge désormais dans celui de la licence professionnelle image et son. Pour ce combat, je serai armée de mes passions de la bande dessiné et des films, des super-héros et du hard rock, du manga et du cosplay.

Cela peut vous faire peur, mais vous ne risquez rien… Je suis là pour vous convoyer dans cet univers…

Désormais je fais route vers l’antique cité corsaire de Saint-Malo où m’attendent de nouvelles aventures au pays des bulles… Donc, à très vite ! »

La Team Quai des bulles 2018 : Sarah

A quelques jours du grand départ pour Saint-Malo et son Quai des bulles 2018, il est temps de parler des étudiants qui vont m’accompagner… Chacun va venir se présenter et voici Sarah…

« Bonjour !

Je m’appelle Sarah, j’ai 22 ans je suis originaire d’Afrique de l’ouest plus précisément de la Côte d’Ivoire. Voilà 2 ans que je suis en France pour mes études. J’entame ma 3ème année en licence professionnelle de l’image et du son.

Éternelle rêveuse, je me suis attachée au monde l’art depuis mes 9 ans. Aujourd’hui j’aborde une nouvelle étape de ma vie professionnelle en agrandissant ma palette intellectuelle et technique et en m’ouvrant à d’autres formes d’art, de narration, de reportages, de communication…

Mon avenir professionnel ??? Si seulement je savais ! En fait, je n’en sais pas plus que ça, je me laisse porter au gré du vent ou du moins au gré de mes pinceaux… et de mon micro lors de ce festival Quai des bulles de Saint-Malo…

Mon sourire en dit long sur ma personne… Je ne vous en dis pas plus, je préfère vous emmener dans mon monde avec moi …Alors, si vous le voulez bien, ce sera un plaisir de vous guider, de vous accompagner, de vous faire rêver… Vous venez avec moi ? »

La Team Quai des bulles : Nathan

A quelques jours du grand départ pour Saint-Malo et son Quai des bulles 2018, il est temps de parler des étudiants qui vont m’accompagner… Chacun va venir se présenter et voici Nathan…

« Bonjour,

Je m’appelle Nathan, j’ai 21 ans et je suis originaire de Chalon sur Saône. Je regarde beaucoup de films et de séries, et à ce titre, j’ai toujours été très curieux de connaitre et de vivre le monde de l’Audiovisuel de l’intérieur. Comme je suis aussi très intéressé par le graphisme, et plus largement, tout ce qui touche au Multimédia et aux technologies, Je suis parti à Dijon effectuer un DUT Métiers du Multimédia et de l’Internet. J’ai effectué mon stage en entreprise dans un journal de Boston en début d’année, en temps que cameraman et photographe.

Me voici aujourd’hui de retour dans ma jolie petite ville pour poursuivre mes études dans la même branche, en Licence Professionnelle Techniques et Activités du Son et de l’Image, à l’IUT de Chalon.

On me dit assez sociable, j’aime rire et faire rire. Passer du temps avec mes amis, discuter des heures durant. J’adore voyager, faire de nouvelles rencontres et partager des expériences. J’attends Saint-Malo avec impatience pour toutes ces raisons, en encore plus à l’idée de rencontrer une foule d’artistes et d’acteurs du monde de la BD !

A très bientôt pour de nouvelles aventures et rencontres. »

La Team Quai des bulles 2018 : Caroline

A quelques jours du grand départ pour Saint-Malo et son Quai des bulles 2018, il est temps de parler des étudiants qui vont m’accompagner… Chacun va venir se présenter et voici Caroline…

« Bonjour,

Je suis Caroline Goyaux et on se fie souvent à mon apparence… En général les personnes autour de moi se rendent compte que je ne suis pas tellement comme on pourrait le croire. Je suis silencieuse mais pas réellement timide ou effacée. Prenant la vie comme elle vient, avec ses miracles, ses belles rencontres, ses déceptions et ses étapes difficiles, j’ai appris à me connaître. Les voyages m’ont formée et beaucoup appris et les rencontres que j’ai faites jusqu’ici font qui je suis aujourd’hui.

Alors oui vous pourriez vous dire que c’est peut-être trop sérieux ou spirituel, mais vu que nous avons tous notre propre définition de la vie, pourquoi pas ?

Si j’ai envie d’être légère, aimante et enthousiaste je le serai. Je ne veux pas me laisser manipuler par la société qui me dicte comment je dois vivre en fonction des codes ou des normes sociétales. Je ne veux pas être un mouton qui ne sait pas où il va, qui déambule sans émotions, sans réflexions avec ce qui l’entoure.

Pour que je vous compreniez un peu mon univers voici une définition de Ralph Waldo Emerson qui résume de comment je vois les choses : « Réussir sa vie : rire souvent et sans restriction ; s’attirer le respect des gens intelligents et l’affection des enfants ; tirer profit des critiques de bonne foi et supporter les trahisons des amis supposés ; apprécier la beauté ; voir chez les autres ce qu’ils ont de meilleur ; laisser derrière soi quelque chose de bon, un enfant en bonne santé, un coin de jardin ou une société en progrès ; savoir qu’un être au moins respire mieux parce que vous êtes passé en ce monde ; voilà ce que j’appelle réussir sa vie ! »

Je n’ai pas à vous convaincre de qui je suis, ni a flatter mon ego en disant que je suis comme ça ou comme ci. Pour moi le plus important n’est pas de quoi on a l’air, ce qu’on revendique ou ce qu’on a fait, mais ce qu’il y à dans notre cœur et la sincérité avec laquelle on donne. Le reste est futile et s’évapore rapidement une fois qu’on a vraiment rencontré la personne qui est en face de nous.

Alors voilà, je suis Caroline, j’ai 23 ans, je suis épicurienne et sociale, je philosophe peut-être un peu trop mais je suis heureuse d’être en vie et d’aller au festival Quai des bulles pour vous en parler et le faire vivre avec mes mots et mes images…  »

La Team Quai des bulles 2018 : Anton

A quelques jours du grand départ pour Saint-Malo et son Quai des bulles 2018, il est temps de parler des étudiants qui vont m’accompagner… Chacun va venir se présenter et voici Anton…

« Bonjour,

Je m’appelle Anton Thiébault et je suis un jeune étudiant tout juste diplômé d’un brevet de technicien audiovisuel. J’ai su jouer de mes charmes pour intégrer l’année passée une radio Iséroise. Fort de cette nouvelle expérience je me lance maintenant dans une licence professionnelle techniques et activités de l’image et du son dont la réputation n’a d’égale que le manque de cheveux de ses professeurs !

Mes passions pour la musique, la bande dessinée et le cinéma vous permettront de découvrir un garçon sensible, intéressé et plein d’humour. Malgré ma diction douteuse, mes questions à peines plus saines et mon élocution épileptique pendant mes phases de stress, je vais essayer, tant bien que mal, de vous rendre une image sincère du principal concerné : l’interviewé.

Dès le festival Quai des bulles de Saint-Malo, je vais me mettre au travail pour faire vivre les bulles et les partager avec vous tous… »

La bande dessinée, les auteurs et la culture…

Ce n’est pas parce que nous allons refermer – délicatement – le dossier Angoulême 2018 que nous allons cesser de parler de bande dessinée car ces dernières semaines les parutions furent très nombreuses et la qualité fut et est encore au rendez-vous… Donc, très vite vous allez pouvoir découvrir des albums !

Nous allons aussi suivre la situation des auteurs – dessinateurs en particulier – car même si la ministre de la Culture a dit qu’elle voulait que les choses bougent, le problème n’est pas réglé pour autant… La Culture est un dossier capital sur lequel il va falloir être très vigilant dans les mois à venir… C’est tellement facile de diminuer ou supprimer les subventions et budgets que l’on finirait par oublier que la Culture est quelque chose d’essentiel à une société…

Or dans cette culture, la bande dessinée, comme les arts de la rue, est un des volets populaire et incontournable. Populaire n’est pas un gros mot, cela signifie simplement que Schtroumpf, Astérix, Tintin, Spirou, Titeuf et Lucky Luke sont des personnages, aujourd’hui, plus connus que Pons, Bette, Goriot ou Béatrix. La question n’est pas de regretter cette situation mais en tirer toutes les conséquences !

Depuis des années, souvent sans aucun financement, je suis allé intervenir dans les classes pour apprendre à lire la bande dessinée, pour créer du lien entre ces albums et la vie, pour préparer des venues d’auteurs et dessinateurs, pour apprendre à raconter une histoire en bédé… Souvent, les enseignants on reconnu que tout cela servait l’évolution des enfants, les aidait à accéder à la culture qui n’était pas chez eux, les poussait à entrer dans une bibliothèque…

Donc, maintenant, il est urgent de faire en sorte que demain les livres eux-mêmes ne disparaissent pas par asphyxie complète des auteurs… Car sans livre, plus de lecture ! Sans livre, plus de bibliothèque ! Sans livre plus de bonheur de lire ! Sans livre, plus de culture ! Sans culture plus de citoyenneté ! Sans livre nous mourrons de façon certaine !

Quand on a demandé à Winston Churchill de couper dans le budget des arts pour l’effort de guerre, il a répondu : « Alors pourquoi nous battons-nous ? » Tout est dit là ! La bande dessinée est un outil majeur de la culture et des arts aujourd’hui et il est capital de na pas la laisser mourir ! Il y a urgence !

Découverte du travail de Yoann…

Voilà, on est arrivé à notre gîte, à quelques kilomètres d’Angoulême, mais on n’arrête pas pour autant de lire et de préparer les rencontres qui commenceront demain mercredi…

Ce matin, c’est Yoann que j’ai lu à travers deux séries qu’il dessine avec Talent, Les aventures de Spirou et Fantasio et Toto l’Ornithorynque…

Après avoir eu l’honneur de réaliser un album dans la série Une aventure de Spirou et Fantasio avec Fabien Velhmann au scénario le duo s’est vu confier la série principale des Aventures de Spirou et Fantasio… Honneur et responsabilité, certes, mais aussi liberté et plaisir car faire vivre ces deux personnages c’est avant tout le bonheur, c’est du moins ce qui semble à la lecture des albums qu’ils ont signés…

Dans le dernier parus, La colère du Marsupilami, on va « enfin »retrouver cet animal surprenant absent depuis déjà trop longtemps des aventures qui pourtant l’avaient vu naitre… D’ailleurs, pour les amateurs de la série et les curieux de l’histoire de la bande dessinée, cet album est précédé de 8 pages bonus sur la présence du Marsupilami dans les Aventures de Spirou et Fantasio…

Cet album est très bien construit, il a une narration graphique fluide et efficace, il était indispensable et je pense que les auteurs se sont fait plaisir à redonner vie au Marsu… D’ailleurs, ce sera certainement un des thèmes abordés avec Yoann que l’on va rencontrer durant ce festival de la bande dessinée d’Angoulême…

Quant à Fabien Vehlmann, nous le rencontrerons aussi mais pour un autre album, Jolies ténèbres !

Partons à Angoulême découvrir l’Egypte antique et le département égyptien du Louvre… en compagnie d’Isabelle Dethan !

Continuons encore la présentation de certains auteurs que nous allons avoir la chance de rencontrer et cette fois-ci, il s’agit d’une autrice que j’aime beaucoup, plus exactement dont j’adore le travail, Isabelle Dethan…

Cette dessinatrice – on pourrait dire aussi scénariste, coloriste, peintre, artiste complète – est passionnée par l’Egypte et depuis très longtemps. Je l’ai découverte avec la série Sur les terres d’Horus mais pas que ! Elle sait à la fois raconter des histoires, souvent de femmes, et nous plonger dans l’Egypte antique sans nous assommer par ses savoirs qui sont bien réels…

Dans son dernier album, Gaspard et la Malédiction du Prince-Fantôme, un ouvrage coédité par les Editions Delcourt et les Editions du Louvre, elle arrive à parler aux jeunes lecteurs – à mon avis à partir de 8/9 ans – de la mort, du jugement et de la vie après la mort – selon les Egyptiens – et tout cela sans jamais être ni trop noire ni soporifique ! L’histoire se lit avec bonheur et simplicité, Gaspard est un héros bien agréable à suivre et son amie Ankhti saura vous surprendre par sa jeunesse millénaire…

Alors, bien sûr, si les dieux égyptiens – Thot, Bastet et les autres – vous lassent, vous risquez de vous ennuyer un peu ; si les musées vous saoulent, vous serez peut-être obligés de revoir votre jugement ; si vous ne supportez pas l’idée de voir un chat discuter avec le héros, désolé, il faudra passer votre chemin…

Par contre, si tout cela vous convient comme ce fut le cas pour moi, vous allez vous régaler ! Quant à nous, nous espérons avoir le temps de découvrir les arcanes de l’antiquité égyptienne en compagnie d’Isabelle Dethan lors de ce prochain festival de la bande dessinée d’Angoulême qui approche à grands pas, à très grands pas !

Première journée à Saint Malo, Quai des bulles 2017 !!!

Difficile de résumer, en quelques lignes une première journée au festival Quai des bulles de Saint Malo 2017 !

Avant d’arriver, de se mettre au travail et de profiter pleinement de ces magnifiques rencontres, il y eut le départ en retard, les travaux sur l’autoroute et, point d’orgue de la matinée, la difficulté pour trouver un lieu où garer un véhicule qui, certes a réussi à nous transporter tous, mais qui avait le défaut structurel de mesurer plus de 1.90 mètres !!!

Mais quand tout cela fut réglé, quand nous avons eu les accréditations, nous avons réalisé que nous n’avions plus que 3 minutes pour prendre notre pique-nique…. Et c’est le ventre creux que nous partîmes à l’assaut de ces auteurs dont certains étaient, eux-aussi, assoiffés et affamés !

Alors, bel après-midi, au final 12 auteurs interviewés et de fort belles rencontres à vous raconter ou vous faire entendre… Et le paysage de la salle de presse, toujours aussi beau !!!