La vidéo à voir : 2f_QoUP0xr4
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La journée du vendredi 23 octobre 2015, toujours en compagnie de Zita, Florian, Maxime et Michel…
Saint-Malo, salle de presse de Quai des bulles, du moins vue de la salle !
Lénaïc Vilain
Lénaïc fut le premier auteur à se présenter devant nous pour nous inviter à un voyage en Iran et à découvrir son livre Bons baisers d’Iran (éditions Vraoum!). Simple, touchant, précis dans ses réponses, il a su nous expliquer pourquoi il avait voulu visiter l’Iran avec sa compagne. Certaines anecdotes nous ont montré comment nos clichés sur ce pays nous aveuglent et pour un peu on bouclerait presque nos bagages pour Téhéran…
Son ouvrage, ni carnet de voyage ni fiction, est une excellente bande dessinée qui retrace les rencontres vécues, énumère quelques-unes des difficultés rencontrées, donne envie de dépasser les idées reçues sur ce « pays à risques »…
Wandrille
Une question ! On recevait qui ? L’auteur ? Le créateur de jeux ? L’éditeur ? Un mec sympa qui nous a fait beaucoup rire ? En fait, c’est un peu tout le monde qui s’est assis avec nous et ce fut passionnant !
Sans question posée – ou cent imaginées – Wandrille est déjà lancé, et nous présente avec humour et panache un jeu de carte qu’il vient récemment de sortir avec la collaboration de l’illustrateur Bastien Vivés. Le nom du jeu : Coup d’un soir, le but : pécho des meufs.
De quoi s’agit-il ? On doit dans ce jeu « comme dans la vraie vie » précisera Wandrille, répondre aux « attentes » des femmes en 4 catégories : sex-appeal, moral, réussite et classe. Chaque carte donnant au joueur un certain nombre de points dans ces catégories. Une fois les points suffisants, on annonce notre intérêt pour une fille et c’est à ce moment que les autres joueur peuvent avoir recours aux cartes spéciales comme « coup de pute » qui sont du type un bouton d’herpès qui enlève des points de classe par exemple… cela empêche de « prendre » la fille en question…
Oui, cela semble compliqué, mais ses explications et son éloquence ne donnent qu’une envie, sortir le jeu et faire une partie à l’instant, mais nous sommes en plein boulot et malgré cet échange amusant, il reste encore pleins de questions.
Il nous parle de plusieurs BD et notamment de la création de Héros sur canapé. Ouvrage humoristique présentant différents héros et personnages célèbres en visite chez le psy, réunissant de nombreux illustrateurs qui en un strip nous font découvrir nos héros sous un autre angle.
Editeur de Vraoum, Wandrille est une personne très sympathique à l’humour débordant – parfois décapant – qui pourrait tout à fait être un personnage des livres ou jeux qu’il édite. D’ailleurs, allez savoir…
A ses cotés plus d’une demi-heure d’interview ne semble être que quelques minutes.
Amandine
Inquiète, terrorisée par la caméra (qui n’a pas été utilisée pour la mettre à l’aise) et prête à fuir devant le journaliste à la première occasion, voilà l’Amandine qui est venue nous rejoindre escortée par son attachée de presse qui tentait de la rassurer… Si, tu verras, c’est un gentil, ses étudiants sont des jeunes, tout va bien se passer…
Surprise, Amandine est parfaite devant le micro, précise, dynamique, vive dans ses réponses. On n’a vraiment pas l’impression qu’elle se force pour faire vivre Mistinguette devant nous, pourtant elle est là ! SOS cœur en détresse, le dernier album, traite de la séparation avec parfois de la gravité mais toujours un esprit positif et c’est pour cela que cette série est pour les jeunes filles de 12 à 15 ans… Enfin, il parait que les garçons aussi peuvent y trouver du plaisir !
Jacques Ferrandez
Parfois, l’auteur arrive comme un proche en territoire conquis. On sent que Michel et Jacques se sont rencontrés par le passé et s’apprécient. On attend l’interview comme le vacancier le beau temps. On sent que ce sera beau et agréable… et aucune déception ne viendra troubler cette fin de journée du vendredi 23 octobre…
Jacques Ferrandez explique sa démarche avec Yves Camdeborde, comment un dessinateur de bédés et un grand chef se sont retrouvés ensemble à traquer les producteurs de talent pour partager de beaux moments autour d’un verre de vin, d’un bout de fromage ou, même, d’un morceau de pain… Du pain j’en avais déjà mangé, mais là… Oui, chaque mot de Jacques Ferrandez nous fait saliver comme chacun de ses dessins nous raconte une belle histoire… Il fait le lien avec une de ses premières aventures en bulles, Arrière-pays, et c’est drôle car c’est de cette bande dessinée que nous a parlé Michel, juste avant la rencontre…
Laurent Chemineau
Un livre qui ne paye pas de mine au premier abord, un format qui n’est pas spectaculaire, des couleurs qui ne réveillent pas le lecteur qui commence à fatiguer après une journée qui fut longue – sept heures de voyage pour arriver jusqu’à Saint-Malo – et, pourtant, dès les premières minutes, nous sommes tous aux aguets !
Jacques Chemineau a décidé de faire revivre Julio Popper et je peux vous certifier que ce fut bien le cas durant près de vingt minutes. Il était là avec nous, toussant, parlant, réclamant plus de justice pour son travail, parlant de son frère, des indiens du grand sud, des financiers de Buenos Aires qui le soutiennent… Pour un peu, le froid de la Terre de feu nous aurait presque atteints dans la fournaise de la salle de presse du Quai des bulles…
Il est si fort, Jacques Chemineau, que ceux qui n’avaient pas encore lu son album décident de le lire au plus vite !
Réflexion de Michel, voilà un dessinateur qui parle comme un scénariste…
Mathieu Maudet
Au milieu de cet univers d’auteurs de bandes dessinées, il y eut une petite rencontre atypique avec un auteur jeunesse, un illustrateur. Il faut dire qu’il est Breton et qu’il était presque chez lui, sympathique et disponible, toutes les conditions étant donc bien réunies pour une interview d’un autre genre…
Dans son album Nous quand on sera grands, il propose, avec son compère scénariste Jean Leroy, de jouer avec les contes et les personnages. Tout le monde connait Le petit Chaperon rouge et Les trois Petits cochons, mais quand certains se rencontrent dans la cour de récréation, cela devient plus compliqué et moins connu, beaucoup moins connu !
Les minutes passées ensemble s’écoulent à grande vitesse, le personnel de la salle de presse chasse les journalistes et les auteurs – il n’y a pas de raison de faire des heures supplémentaires – et voici nos reporters bourguignons à finir la discussion sur le palier, dans l’escalier, dans le hall de sortie…
Petit livre donc mais bel échange avec un auteur adorable… une belle fin de journée !
Cette année, un groupe d’étudiants – Zita, Maxime et Florian – accompagné de leur enseignant Michel, a eu la chance de pouvoir aller travailler au Quai des bulles. C’était le trente-cinquième festival de la bande dessinée et de l’image projetée de Saint Malo et ils y étaient… pour vous, bien sûr !
Il est bien écrit « travailler » car en l’espace de 36 heures de présence ils ont rencontré pas moins de 21 auteurs merveilleux qui les ont fait rêver et dont ils espèrent, maintenant, vous donner envie de les découvrir, de les lire… Le rêve n’est utile que s’il est partagé, non ?
Dans un premier temps, ils voulaient juste vous proposer de survoler ces rencontres avec une photo, une ou deux phrases, un dessin ou une couverture d’album… Une sorte de carte dans laquelle vous pourrez découvrir votre menu car chacun doit trouver l’auteur qui saura lui convenir… On n’est pas obligé de tout aimer, mais il faut tout goûter ! Pour les plats de résistance, ils reviendront avec articles, vidéos, photos, sons… Soyez patients !
Il ne faut pas oublier que si toutes ces rencontres ont pu avoir lieu c’est grâce aux attachées de presse des maisons d’édition et à l’organisation presse du festival. On n’en parle pas souvent mais que tous ces acteurs en soient remerciés du fond du cœur, sans vous, rien n’était possible !
Voici donc leur carte, leur menu et à vous de choisir !
Certains ont pu être étonnés d’être déviés dans la région de Bissy-la-Mâconnaise, le week-end dernier, les 18 et 19 juillet. Vous vous êtes garés et après avoir marché quelques minutes en plein soleil, vous avez rencontré une personne de la sécurité qui vous a demandé de vous mettre à l’intérieur du virage car ils allaient arriver à pleine vitesse… Et vous les avez vus ! A pleine vitesse ! Sur des planches, des patins, des luges… Oui, ces derniers jours ce fut le spot ouvert, sur un bitume en très bon état, avec une pente qui permettait même à des raiders pas très expérimentés d’en profiter pleinement…
Ces quelques photos permettent de se rendre compte de l’exercice d’équilibriste auquel se sont livrés ces jeunes… Oui, il s’agissait bien de jeunes et tout étaient organisé par eux-mêmes, un staff logistique, la sécurité et même les remontées car pour descendre sur près de deux kilomètres, il faut quand même remonter en haut et à pied, cela prend beaucoup de temps et d’énergie…
L’ambiance au camp de base – on peut effectivement appeler ainsi la zone de parking, bivouac et restauration – était paisible, libre, sans voleur apparent, sans bagarre malgré la bière… Chacun laissait ses affaires le temps de profiter du spot, puis le moment venu ramassait ses déchets, nettoyait sa zone, laissait l’espace naturel propre… Parfois, on voyait bien un ou une blessée car la chute sur le goudron bien chaud, voire en fusion, cela ne fait pas que du bien…
J’étais là-bas en tant que parent et je voudrais poser la question à tous ceux qui n’arrêtent pas de médire sur les jeunes, de se plaindre de leurs comportements, du bruit qu’ils font, des libertés qu’ils prennent… Est-ce qu’ils ne semblent pas responsables ? Est-ce qu’ils ne savent pas s’organiser quand on arrête de les considérer comme des gamins ? Est-ce qu’il n’est pas temps de considérer tous les adeptes des sports de glisse comme de bons citoyens responsables capables de s’organiser sans les autres, en respectant les autres, en respectant même la loi ?
Ce qui a été vécu à Bissy-la-Mâconnaise, la Pistole Freeride est l’exemple même de ce que nous aimerions voir partout… non ?
Chalon-sur-Saône est une ville qui a toujours eu une importance capitale car sur un axe de circulation important. Pendant longtemps ce fut un lieu commercial situé à l’extrémité nord de l’axe rhodanien, point de jonction entre monde méditerranéen et est de la France. A l’époque de Charlemagne, on parle de l’axe Marseille, Lyon, Chalon, Cologne, Maastricht et Nimègue. Par la suite, la ligne de chemin de fer fera halte aux portes de Chalon-sur-Saône, l’autoroute du sud y passera et il faudra la ligne TGV pour que l’on fasse, pour une fois, l’impasse sur cette magnifique ville de Bourgogne du Sud…
Cette ville ne s’est pas contentée de n’exister que pour des raisons de positionnement géographique. En effet, dès le haut Moyen-âge, on va retrouver Chalon au cœur de l’histoire religieuse avec une multitude de conciles de toute nature. Ces conciles ne sont bien évidemment pas des réunions des pères de l’église universelle, seulement des rencontres régionales pour régler des problèmes concrets de la vie de l’Église. On peut citer des conciles en 602 et en 650.
Charlemagne qui savait qu’il fallait légiférer de façon sérieuse et organisée pour que son Empire perdure, décida en 813 de réunir plusieurs conciles pour justement consolider l’église de l’Empire, choisit Chalon-sur-Saône et la cathédrale Saint Vincent pour régler la question des pèlerinages. En effet, les chrétiens étaient appelés à réaliser des actes de foi en se déplaçant vers des lieux de culte pour réparer leurs fautes. Mais la question était de savoir si aller à Rome était plus important que d’aller à Tours… En clair, quel pèlerinage effaçait le plus de péchés… La réponse du concile de Chalon fut que tous les pèlerinages étaient équivalents aux yeux de Dieu !
La cathédrale de Chalon-sur-Saône est toujours là même si elle n’a pas été le lieu de concile depuis longtemps. Les travaux de restauration permettent de la voir maintenant dans ses habits de lumière et il faut prendre le temps d’en profiter…
Ce petit article est écrit pour vous donner deux envies. Tout d’abord celle de venir visiter Chalon-sur-Saône, de déguster sur place les bons vins de la Côte Chalonnaise (en particulier les nectars portant les noms de Mercurey, Rully, Givry), d’admirer la cathédrale Saint Vincent, de se promener sur les bords de la Saône et, enfin, de prendre un bon repas avec des plats locaux qui sauront régaler même les gosiers les plus réticents…
Mais dans un deuxième temps, c’est l’occasion de vous pousser à lire cette magnifique somme de Jean Favier sur Charlemagne où l’on retrouvera plusieurs fois la ville de Chalon-sur-Saône. Ce sera surtout une belle lecture estivale qui donne de profonds éclairages sur la vie au Moyen-âge dans l’ensemble de la Gaule, de la France du Sud à la Belgique ou l’Allemagne… N’oublions que c’était une époque d’union européenne où les banquiers ne faisaient pas encore la loi, mais c’est une autre histoire !
Chalon-sur-Saône est sur la route qui va vers le sud et vous êtes si nombreux à l’emprunter que je ne suis pas certain que nous pourrions tous vous accueillir… mais n’hésitez pas à faire une escale que personne jusqu’à maintenant n’a regrettée !!!
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Charlemagne
Jean Favier
Éditions Fayard
ISBN : 2213604045
Histoire de Chalon-sur-Saône depuis les origines jusqu’à la période contemporaine
Chaumont
Éditions MVVF
ISBN : 9782758604983
Symbole de la ville de Besançon et réputée imprenable, la Citadelle de Vauban accueille de nos jours un patrimoine culturelle important. Trois musées sont à l’honneur à l’intérieur ; le musée de la Résistance, le musée Comtois, et celui qui émerveille petits et grands, le Museum d’histoire naturelle. Normalement, un Museum ne présente pas de collection vivante mais c’est là la particularité de Besançon, ici, les collections sont vivantes et c’est pour les découvrir que nous nous sommes rendus à la Citadelle.
Il est très important de souligner la spécificité de cet espace animalier de Besançon. Ici, nous ne sommes pas dans un zoo qui exposerait le plus d’animaux possible. Les scientifiques qui gèrent cet espace prennent en compte, avec une particulière attention, la condition de l’animal (quelque ce soit son espèce) et à la biodiversité (diversité naturelle des êtres vivants et des écosystèmes). Les scientifiques cherchent à comprendre et faire comprendre les grands équilibres de la nature…
Un point très important nous a bien été expliqué par le directeur de l’Insectarium. Chaque animal ou insecte a un impact sur territoire où il est implanté. Il est important de rappeler ce fait car bien souvent, en tant qu’être humain, nous ne nous en rendons pas compte. Au sein de l’Insectarium, différentes espèces sont donc reproduites, tout en faisant attention à leur besoin. Il en est évidemment de même pour les autres espèces animales qui résident au sein du Museum.
Il attire aussi notre attention sur le fait que lorsque la durée de vie des animaux présentés au cœur de l’Insectarium est de deux mois, le soin porté à la reproduction est essentiel. Il nous fait rentrer dans une salle de reproduction où nous pouvons découvrir comment chaque espèce est suivie, analysée, accompagnée pour que le public puisse découvrir des animaux vivants dans un milieu très proche de la nature… Fascinant !
Chacun des résidents du parc habite un enclos où est reproduit son habitat naturel assez méticuleusement. Un point qu’il est assez rare de voir dans des zoos où généralement, les espaces sont soit trop petit soit mal adapté. Avoir l’appellation de parc animalier est donc assez difficile. En plus de permettre à petits et grands de découvrir certaines espèces, souvent menacées, tout au long du parcours on peut retrouver de nombreuses explications sur les différentes races. Il ne fait jamais de mal de s’instruire tout en s’amusant un peu.
Vous ne serez pas à l’abri, lors de votre visite de la Citadelle, de quelques émotions violentes, en fonction, bien sûr, de vos phobies et passions car vous verrez des rats en pleine activité, des araignées paisibles et des batraciens de toutes les couleurs, des tigres que l’on aimerait serrer dans les bras comme de bons gros matous et des lionceaux jouant comme des enfants dans un bas à sable…
Il n’est donc pas faux d’affirmer, que maintenant, c’est la biodiversité qui est reine à la Citadelle de Besançon, et que les animaux en sont les occupants. Un modèle qui pourrait inspirer d’autres responsables de lieux animaliers… pour le bien des animaux, pour informer le public, pour aider les scientifiques à comprendre cette diversité du vivant qui semble en grand danger…
Après un raté avec les éditions Casterman, cela arrive et il ne faut pas en tenir rigueur aux uns et aux autres, j’avais rendez-vous en ce samedi humide – car la pluie n’était pas complètement partie d’Angoulême – avec Pierre Paquet, éditeur mais aussi scénariste car son ouvrage PDM, Paquet de merde, venait de sortir l’avant-veille. Je l’avais eu et lu, j’étais prêt à cette rencontre souhaitée et je dirais même attendue…
Pierre Paquet est un éditeur que je ne connais pas très bien. Certes, certains ouvrages sont bien arrivés jusqu’à moi comme ceux de David Ratte ou Romain Hugault, mais je ne peux pas prétendre être un spécialiste de cette maison d’éditions. Ces labels devenus classiques comme Calandre et Cockpit rassemblent de très nombreux lecteurs hyper pointus qui pourraient m’en apprendre beaucoup sur les avions, les voitures et les auteurs qui les réjouissent tout au long de l’année. Je n’en suis pas encore là, je dois lire et découvrir encore beaucoup même si j’avoue que côté avion j’ai déjà bien commencé le travail…
Pierre Paquet raconte dans cet ouvrage, PDM, une partie des aventures qui ont marqué sa carrière, jeune d’ailleurs, d’éditeur de bandes dessinées. Il garantit que tout ce qui est dans le livre est authentique et que c’est même pour cela que le jeune dessinateur Jésus Alonso a accepté de dessiner cet album autobiographique.
Je ne vais pas tout vous raconter d’autant plus que la lecture est fluide et agréable. Je vais simplement vous révéler que cet homme, Pierre Paquet, est bien conforme au livre et que la rencontre ne va rien changer à l’image positive que j’avais de lui après la lecture. En fait, si, il y a un petit changement, c’est que l’image est encore plus positive car Pierre Paquet est un homme vraiment agréable, paisible et sympathique. L’entretien est des plus plaisants et j’ai envie de le rencontrer encore plus souvent pour qu’il me parle de ses auteurs, de leurs livres, de ses amis et des animaux pour lesquels il éprouve une véritable « amitié »…
J’ai fini par oublier que j’étais à Angoulême, oublier les micros et le travail, pour vivre un instant de bonheur et de sérénité loin de tout le brouhaha ambiant et médiatique… Merci pour ce moment en espérant qu’il se reproduira souvent… Si vous lisez attentivement son PDM vous retrouverez sans doute cette ambiance particulière, celle qui fait que des auteurs lui sont restés fidèles malgré tout… Cela donne aussi un beau portrait d’un éditeur de bandes dessinées, un métier particulier dont on ne parle pas souvent. Enfin, c’est l’occasion de rappeler que Pierre Paquet est le plus grand des petits ou le plus petit des grands éditeurs et ce n’est pas rien !
L’auteur suivant de cette matinée a été Riff Reb’s, un auteur atypique – du moins pour moi – car ses récits d’adaptation de nouvelles en bande dessinée nous sort du classique et habituel pour nous faire entrer dans la haute mer, aborder les grandes tempêtes, affronter notre destin aux limites de l’insupportable. Bref, avec cet auteur, on entre de plein fouet dans la vraie littérature ! Et quand je dis cela, j’y crois et ce n’est pas seulement parce qu’il s’agirait de nouvelles signées de grands noms – Conrad, Orlan ou Poe – mais plutôt parce que le dessin devient narratif et porteur de la pensée humaine au sens propre !
Riff Reb’s n’a qu’un seul défaut à mes yeux de Breton par intermittence, il est Normand ! Pendant tout le temps de l’interview je prendrai sur moi – je rigole, bien sûr – pour ne pas faire allusion à cela et profiter de cet auteur de grande qualité. Il se livre, il parle de son enfance, de la dureté de son père, de la mer, du métier de marin – qu’il n’a pas connu car lui est un homme de la terre et appartient à ceux qui regardent cette vaste étendue sombre de loin – et de celui de dessinateur qui n’est pas si facile même si les coups de vent sont intérieurs…
Une très belle rencontre autour d’un beau livre et j’espère que tous ceux qui aiment la mer, la littérature et les hommes se feront un plaisir de le lire. On n’en sort pas indemne, certes, et, surtout, on aura envie après de lire ses autres ouvrages, Au bord de l’Étoile Matutine et, surtout, du moins à mon goût, Le loup des mers, parfaite adaptation du roman de Jack London !
Après ces deux premières rencontres, autour de livres forts et délicats, il fallait quelque chose de plus léger… Attention, léger ne signifie pas sans portée et sans talent ! D’ailleurs, léger n’est pas parfaitement adapté à la série Léo Loden. Certes, il s’agit bien d’une série policière teintée d’humour… mais avec un dernier épisode sur les kalachnikovs à Marseille ça plombe un peu l’ambiance et dans la situation actuelle cela rend le tout assez politique, grave et d’actualité. C’est avec Serge Carrère que nous avons rendez-vous puisque le scénariste de la série, Christophe Arleston, nous l’avons rencontré la veille…
Je ne reviendrai par sur cette série que nous avons déjà présentée lors de la première rencontre, la seule chose à dire c’est que Serge Carrère nous a reçu avec simplicité, qu’il est plutôt drôle et sympathique, que l’on a envie, après cet entretien, de relire la série entière des Léo Loden… mais comme cela va prendre un peu de temps, je remets cette lecture à plus tard, quand le festival sera terminé…
Après avoir rencontré Pierre Paquet le matin de ce samedi, j’avais deux rendez-vous avec des auteurs de ces fameux labels Calandre et Cockpit, belle occasion de parler voiture puis avion, le tout sans bouger de la bulle des éditeurs, du moins, pour être précis, du bungalow des éditions Paquet. Quand je dis bungalow, pour tout vous dire, il s’agit du lieu où étaient stockés les livres des éditions Paquet durant le festival, un endroit où on pouvait faire nos interviews entre deux piles de bandes dessinées, avec un bruit de fond assez infernal dû à la ventilation/chauffage du grand chapiteau des éditeurs sur le Champs de Mars de la ville d’Angoulême… Si les lieux étaient exigus, reconnaissons qu’ils étaient à l’abri, au calme et qu’ils permettaient les rencontres… En plus, au milieu des albums de bédé, cela donnait un cadre plutôt sympathique qu’a bien apprécié Axelle avec qui j’étais durant l’une de ces interviews…
Tout a commencé avec Dominique Monféry pour le dessin de Tin Lizzie, dans la collection Calandre. Cet auteur présente à Angoulême son premier album de bande dessinée mais ce n’est pas un débutant dans la narration dessinée puisqu’il vient de l’animation (Franklin et le trésor du lac) où il est réalisateur et superviseur d’effets visuels. Il a travaillé avec Thierry Chaffouin – scénariste de Tin Lizzie – sur Tarzan, Destino ou L’Atlantide, l’empire perdu… Les deux hommes se connaissent bien et ils ont l’impression de faire une incursion dans un monde très différent du leur. En effet, Dominique Monféry nous explique que là, en bande dessinée, ils ont l’impression d’être considérés, écoutés, respectés…. Ils ont aussi le sentiment de faire de l’artisanat sereinement et cela les change complètement de l’industrie de l’animation…
L’histoire de cette voiture, car c’est bien de cela qu’il s’agit dans leur histoire, est plutôt sympathique. Un homme riche du sud des États-Unis s’achète une automobile en 1908… mais pour la transformer en engin de culture, sorte de tracteur moderne pour améliorer les rendements des chevaux… Le régisseur a d’autres idées en tête car cette voiture mérite mieux…
Cette belle histoire met en scène deux personnages clefs : le régisseur du domaine, Rhod, et Jake Lebey, petit-fils du patron. L’héritier potentiel du domaine, jeune garçon est entrainé dans une aventure ensoleillée par le régisseur quand le patron, le colonel Lebey, part quelques jours à la foire de Saint-Rochelle… La voiture, Tin Lizzie, attendra encore un peu avant de se transformer en tracteur !
Un dessin vivant, dynamique et parfaitement adapté à la jeunesse qui a su me charmer et me convaincre. Une bonne histoire qui pourrait même se transformer en dessin animé tant la narration est entre les deux, la bande dessinée classique et l’animation jeunesse…. Beaucoup de plaisir pour le lecteur qui se laisse faire par les auteurs pour quitter le domaine, prendre la route de la ville et de l’aventure… Direction New Bay !
Il y aura un second volet à cette histoire, celui où l’on verra une voiture affronter un cheval dans une grande course, mais c’est là une autre histoire et il faudra attendre encore quelques mois pour la découvrir…
Après cette rencontre au Sud des États-Unis, nous allons prendre la direction du Pacifique pour y vivre un épisode de la seconde guerre mondiale, avec Hellship, une bande dessinée entièrement réalisée par Jared Muralt dans la fameuse collection Cockpit. L’auteur est un Suisse alémanique et l’entretien va se dérouler en anglais grâce aux compétences linguistiques d’Axelle qui se révèle à l’occasion passionnée d’aéronautique aussi. Elle était avec moi pour l’entretien avec Callixte et elle récidive… et toujours avec passion !
L’histoire de Hellship est une histoire plus humaine que technique car il s’agit de ce que peut penser l’homme au cours d’une action de guerre, surtout quand tout ne se passe pas comme prévu, quand on finit par tuer des êtres humains en grand nombre – c’est déjà dur à vivre – de surcroit de son propre camp – là c’est tout simplement insupportable – et la guerre devient – si elle ne l’était pas encore – un véritable enfer !
Une bande dessinée sérieuse, solide, bien documentée et profondément humaniste. J’ai aimé cette bande dessinée et son auteur complet. J’espère qu’il va pouvoir continuer dans ce sens car je crois qu’il peut devenir un bon auteur, un auteur qui trouvera son public, ses lecteurs fidèles.
Axelle est convaincue, à l’issue de ce nouvel entretien avec un auteur de chez Paquet que cette maison a le chic pour ne proposer que des auteurs sympathiques, chaleureux, gentils. Peut-être est-ce exagéré, mais c’est son point de vue et elle le défend y compris devant les auteurs et attachées de presse…
Et nous voici maintenant chez Delcourt avec un entretien majeur de la journée en compagnie d’Eric Corbeyran, le scénariste presque universel qui est accompagné cette fois-ci par Etienne Le Roux. La rencontre va se partager en plusieurs temps. On parlera d’abord de la série consacrée à la guerre de 14-18, puis aux Elfes dont Corbeyran a signé le scénario de deux albums (c’est pour faire plaisir à Noémie lectrice de la série), puis à Assassin’s Creed, série dérivée du jeu vidéo (pour satisfaire Amélia, joueuse vidéo).
Cette série 14-18 me plait beaucoup. En effet, il y est d’abord question des êtres humains. Ici les évènements politiques, diplomatiques et militaires sont relégués au second rang. On suit un groupe de personnages, 8 hommes et leurs familles, et on va voir cette guerre les marquer définitivement. Certains disparaitront, d’autres ne seront plus jamais les mêmes, et on va comprendre au fur et à mesure les pourquoi, les comment, les quand… C’est touchant et profond, c’est assez différent d’un certain nombre de commémorations, ici on est dans la vie. La guerre n’est qu’un incident ou accident de vie ! Il y aura dix albums au total ce qui peut faire peur au lecteur mais la qualité des deux premiers – ceux que j’ai lus au moment du festival – laisse présager d’une bonne et grande série. Pour que nous ne soyons pas obligés d’attendre indéfiniment la suite de l’histoire, Etienne Le Roux, le dessinateur, se fait aider par deux de ses étudiants, Loïc Chevalier et Jérôme Brizzard.
Pendant l’interview, on assiste à une scène assez cocasse : Etienne Le Roux dessine pour nous une magnifique dédicace tandis que Noémie, notre dessinatrice de service, elle, croque Etienne Le Roux. Un bel échange artistique et intergénérationnel ! Angoulême c’est aussi cela, des moments de création et d’échanges qui vont bien au-delà des livres eux-mêmes…
Dans un deuxième temps, avec Noémie, nous faisons parler Eric Corbeyran de sa participation à la série Elfes, aux éditions Soleil. Le concept est simple. Il s’agit d’une série retraçant la vie de ce peuple mythique. Cinq auteurs se sont consacrés chacun à une sorte d’Elfes, chacun avec un dessinateur différent. Corbeyran a choisi les Semi-elfes, une race de bâtards. Les cinq premiers albums ayant eu du succès, on a demandé aux duos de recommencer et Corbeyran s’y remis. Le premier album était L’Elu des Semi-Elfes, le tome 4 de la série, avec Jean-Paul Bordier au dessin, tandis que le deuxième, Le siège de Cadanla, tome 9, est dessiné par Gwendal Lemercier. On sent que le scénariste a pris un réel plaisir à imaginer ces deux albums et qu’il n’a pas choisi une race de bâtards au hasard. C’était pour lui l’occasion de parler de parias, de rejetés, d’un peuple en souffrance et donc d’augmenter l’effet tragique au sein de cette série de fantaisie. Les Elfes ne sont pas que des personnages sympathiques… Non, mais !
Mais, avant de retrouver Amélia, un coup d’œil sur Le Roux par Noémie…
Enfin, Amélia peut se lancer dans la discussion quand il est question de ce cycle Assassin’s Creed, aux éditions Glénat, scénarisé par Eric Corbeyran et dessinée par Djillali Defali. Elle est un peu déçue car Eric avoue dès le départ n’être pas joueur et n’avoir travaillé qu’avec des captures d’écran. Il ne s’agissait que d’une commande, six albums, et pas d’une passion du jeu ou d’un travail d’imagination pure. Je suis assez content que mes étudiants puissent mesurer que même dans les domaines de la création on soit obligé parfois de travailler sur des commandes. Oui, en bande dessinée, on ne fait pas toujours que ce que l’on veut, il faut faire des concessions, répondre à des commandes d’éditeurs, suivre des demandes du marché… C’est la vie !
Citons aussi une autre nouveauté de Corbeyran, le premier tome de La Légende de Noor, avec le dessin d’Alice Picard, une sorte de conte et de féérie que j’ai bien aimé. J’attends le second volume avec une certaine impatience… J’avoue !
Un grand entretien de qualité qui me conforte dans l’idée que Corbeyran n’est pas qu’un grand scénariste, c’est aussi un mec bien et un ami !
C’est sur le stand Delcourt que nos activités vont se poursuivre et en plusieurs pôles. En effet, Axelle et Amélia vont interviewer Davy Mourier pour La Petite-Mort (éditions Delcourt), Noémie va rencontrer Bertrand Gatignol pour le dessin de l’album Petit (éditions Soleil) et moi je vais rencontrer Philippe Ogaki pour Terra Prime (éditions Delcourt).
Je ne suis pas un spécialiste ni un grand fan de la science-fiction. Par contre, j’avoue avoir toujours été touché par certains auteurs du domaine comme Léo que je suis depuis que j’ai posé le pied sur Aldebaran (éditions Dargaud) ou Philippe Ogaki que j’ai lu puis rencontré grâce à la série Azur.J’avoue avoir découvert le premier tome de Terra Prime le matin même en attendant un auteur et que j’ai été séduit instantanément. Cette série est beaucoup plus qu’une simple aventure, elle est une grande réflexion sur l’être humain, la société, le pouvoir, la vie, le partage des richesses, la différence…
Une communauté humaine va se poser – assez violemment – sur une nouvelle planète qui semble habitée. Elise va tenter le contact, oser la rencontre et elle trouvera plus en compagnie de d’Aétios… Mais pourra-t-elle rester comprise des autres humains ? Pourra-t-elle se faire accepter des habitants de cette nouvelle planète ? Et on est pris par cette histoire dont ce premier volume est d’une excellente tenue, tant le dessin que dans le scénario. Philippe Ogaki confirme son talent. Il est en train de devenir un très bon auteur de bande dessinée et j’espère vraiment que les critiques et les lecteurs vont le reconnaitre comme tel !
Après Philippe Ogaki, c’est au tour d’un autre jeune auteur, Jérémie Moreau de s’assoir non pas sur mon divan mais face à notre micro et notre caméra. Jérémie Moreau est un jeune auteur, certes, mais chacune de ses publications a fait du bruit, a retenu les critiques et séduit les lecteurs.
Avec Le singe d’Hartlepool, sur un scénario de Wilfrid Lupano, il avait surpris tout son petit monde et pour un coup d’essai offrait un coup de maitre ! Qu’allait-il faire seul, avec ce fameux Max Winson ?
Là encore, il surprend, il éblouit, il séduit et maintenant, avec le tome 2 de cette histoire, il confirme… Max Winson restera un bon travail, en noir et blanc, avec un thème surprenant, autour de personnages relevant plus de l’étude de caractères que de la bande dessinée sportive, même s’il est question de tennis…
Enfin, si on se projette un peu dans le futur, après avoir eu un scénariste et l’occasion de travailler seul, il se propose pour sa prochaine histoire d’adapter un roman de Chris Donner aux éditions Rue de Sèvres ! En trois histoires, il aura testé trois méthodes de travail, trois graphismes différents et offert trois bonheurs profonds à ses lecteurs. Qui dit mieux ?
Jérémie Moreau répond avec simplicité comme si tout ce succès, ce bruit autour de lui, cette pression qui s’installe de fait, ne le touchaient pas du tout, comme si la vie continuait, tout simplement, comme avant… Après tout, il n’a que 27 ans et toute la vie devant lui… Enfin, heureusement, il a un métier dans la vie, en dehors de la bande dessinée. Il travaille dans l’animation ! On ne sait jamais, dès fois qu’il s’ennuierait un peu…
Dernier entretien sur le stand Delcourt de ce festival, Xavier Dorison vient nous parler de son petit dernier Ulysse 1781, une histoire avec un dessin d’Eric Hérenguel. Xavier Dorison va rester finalement assez distant et les étudiants le trouveront trop professoral. Nous avons certes en face de nous un grand scénariste qui nous a déjà enchantés avec des séries comme Long John Silver ou W.E.S.T. (éditions Dargaud), Le troisième testament (éditions Glénat), Sanctuaire (éditions Humanoïdes associés) ou Les sentinelles (éditions Delcourt). Mais tout au long de l’entretien, il reste à une certaine distance et les étudiants le ressentent fortement… et j’avoue avoir moins ce sentiment car rapidement je le suis dans cet univers des Etats-Unis en 1781, à la fin de la guerre d’Indépendance, quand le capitaine Ulysse McHendricks va rentrer chez lui…
Le cadre est posé : Xavier Dorison va nous raconter ce retour assez éprouvant qui sera une version moderne et fantastique du voyage d’Ulysse. Le premier diptyque de cette série sera consacré au Cyclope et si les lecteurs sont au rendez-vous, il y aura tous les épisodes – revus et corrigés – des aventures d’Ulysse qui lui aussi a connu un retour mouvementé pour retrouver son village, sa femme, sa terre…
L’interview est passionnante et le «manque» de chaleur humaine ressentie est largement compensé par la qualité du propos, la hauteur et la tenue de la discussion, les éléments scénaristiques, historiques et mythologiques livrés par Xavier Dorison. Cela restera indiscutablement comme un des temps forts des interviews et on attend tous le tome 2 avec beaucoup d’impatience !
La journée de samedi s’est terminée avec la rencontre avec Nancy Penna et un spectacle improvisation théâtre/bande dessinée… mais pour cela, il faudra encore attendre un peu !
(A suivre)
Puisque cette année je partais avec un groupe d’étudiants motivés et compétents, il est bien normal que je ne vous parle pas de toutes les rencontres avec des auteurs, histoire de leur laisser un peu de travail. D’un autre côté, je ne peux pas rester silencieux et impassible, j’aime trop la bande dessinée et les auteurs. J’ai donc décidé de vous faire un petit résumé de toutes ces rencontres du festival international de la bande dessinée d’Angoulême 2015, le quarante-deuxième du nom, celui qui se tenait en janvier 2015, mois des attentats, en particulier celui du 7 janvier qui a frappé Charlie Hebdo !
Il était donc normal que tout commence avec un hommage aux victimes des attentats, un visuel signé de nombreux héros avec la participation des auteurs et éditeurs, tous solidaires dans cette dramatique occasion. Le maire d’Angoulême en a profité pour dire combien sa ville était concernée dans son ADN par la liberté de la presse, les développements de la caricature et de l’humour. Cela sentait un peu la récupération, mais, au moins par solidarité avec les victimes et leurs familles, on se taisait tous…
Durant tout le festival, il y eu des badges Je suis Charlie, des affichages de unes de Charlie Hebdo et une très grande exposition souvenir au Musée de la bande dessinée. Pour le reste, ce fut un festival comme les autres, si ce n’est que, plan vigie pirate renforcé exige, nous devions être contrôlés à chaque entrée dans un des lieux du festival, c’est-à-dire de très nombreuses fois par jours…
Enfin, pour clore sur cet aspect Charlie, citons que les festivaliers purent acheter en avant-première un ouvrage, La BD est Charlie, dont tous les droits sont reversés aux familles de toutes les victimes des attentats de janvier 2015. De très nombreux auteurs de bande dessinée dessinent et avouons que certains dessins font rire à en pleurer. En guise de préface, un extrait de Cavanna dont je retiens les mots suivants :
« Rien n’est sacré. Pas même le bon goût… Rien n’est tabou, rien n’est sacré… Le rire est brutal, provocateur, imprévisible, injuste, sans pitié. Il ne venge, ne punit ni ne juge. Il s’en fout… »
Et c’est alors que commencèrent ces nombreuses rencontres qui vont faire de ce festival un temps fort et merveilleux… Alors, comme toutes ces rencontres ou presque sont préparées avec les attachées de presse qui font un travail remarquable, je commencerai par remercier Claire, Sandrine, Maud, Kathy, Sabrina, Emmanuelle, Maureen, Marité, Doriane et toute l’équipe du festival ! Vous nous avez facilité le travail, vous avez enjoué nos journées par vos sourires, vous nous avez soutenus aux moments les plus tendus… Merci !!!
Pour moi tout a commencé le mercredi après-midi, au Mercure, avec une rencontre avec Lewis Trondheim, un peu comme une avant-première de festival. Certes on a parlé de la série Donjon et de sa fin, de la revue Papiers, de la collection Shampooing, du métier d’éditeur, d’auteur et, comme il s’agit bien de Trondheim, de toilettes. En effet, il a bien expliqué qu’il fallait avoir de bonnes bandes dessinées dans les toilettes, celles que l’on peut lire le temps d’un bon caca… C’est cela l’humour de Trondheim et avouons que ça fonctionne bien et qu’il a fait le plaisir de mon équipe d’étudiants !
Avec une telle ouverture de festival, la suite ne pouvait que bien se dérouler et ce fut le cas !
(A suivre)1
1 : Il ne s’agit pas là d’une référence cachée au magazine illustre édité par Casterman, mais seulement de vous mettre en appétence pour la suite comme certains auteurs le faisaient durant ma jeunesse dans le magazine Pilote !
Certains de mes étudiants ont décidé, eux aussi, de dessiner pour Charlie Hebdo, pour se souvenir de ceux qui ont payé le prix fort pour cette liberté d’expression…
Les dessins vont arriver au fur et à mesure, en commençant aujourd’hui par la contribution de Julien :
Le dessin (et texte) de Solveig :
En se basant sur la liste des livres lus, j’ai voulu voir quels étaient les éditeurs les plus lus par les lecteurs de critiqueslibres.com. Pour faire ce genre de classement, on peut se baser soit sur le nombre de lectures soit sur le nombre de livres lus par éditeur. Pour prendre un exemple, le livre « Monsieur le commandant » de la maison d’édition Nil a été lu par 12 personnes (il faisait partie de la sélection du prix critiqueslibres.com 2014) : pour ce livre, on comptera donc 12 lectures à Nils mais un livre dans l’autre classement.
Voici le résultat. La première colonne donne le nombre de livres lus, la deuxième le nombre de lectures. Le nombre de lectures est donc normalement plus grand. Le tri est basé sur le nombre de lectures. Il y a 886 éditeurs dans le classement.
Le classement introduit probablement un biais en faveur des éditions grand format (et donc en défaveur des éditions poche) car je me base sur l’édition principale pour déterminer quel est l’éditeur du livre. L’édition principale est souvent (mais pas toujours) la première édition, dans un beau format. Or il est possible que le lecteur ait lu une autre édition, par exemple en poche.
Gallimard : 802 /1293 le Livre de poche : 450 / 725 Albin Michel : 272 / 520 Pocket : 284 / 417 J'ai lu : 205 / 348 Seuil : 221 / 339 Actes Sud : 194 / 322 Fleuve noir : 173 / 230 Flammarion : 160 / 220 B. Grasset : 124 / 214 R. Laffont : 122 / 191 Delcourt : 122 / 163 Casterman : 115 / 134 10-18 : 96 / 131 Belfond : 74 / 128 Stock : 65 / 109 Presses de la Cité : 60 / 108 Denoël : 68 / 108 Payot & Rivages : 85 / 103 Fayard : 74 / 93 J.-C. Lattès : 48 / 93 Glénat : 83 / 86 Dargaud : 75 / 85 Métailié : 31 / 79 Sonatine Editions : 37 / 75 Julliard : 39 / 73 Librairie des Champs-Élysées : 45 / 71 Dupuis : 69 / 70 Hachette : 52 / 63 XO éd. : 26 / 60 Plon : 42 / 59 le Lombard : 47 / 56 Editions de l'Olivier : 33 / 51 les Éditions de Minuit : 36 / 50 Audie : 49 / 49 Christian Bourgois : 30 / 49 Points : 39 / 49 Librio : 37 / 48 Éd. de Fallois : 15 / 45 le Cherche midi : 36 / 44 Calmann-Lévy : 32 / 40 Éd. du Masque : 32 / 39 Phébus : 33 / 37 Éd. France loisirs : 30 / 37 Editions Philippe Picquier 29 / 35 Buchet-Chastel : 25 / 35 Éd. Autrement : 26 / 35 Bamboo éd. : 33 / 34 Mercure de France : 25 / 34 les Humanoïdes associés: 31 / 33 Futuropolis : 23 / 32 Bragelonne : 27 / 31 Editions Blake et Mortimer 22 / 31 l'Atalante : 23 / 30 Gallmeister : 18 / 29 M. Lafon : 23 / 29 le Dilettante : 16 / 29 Milady : 21 / 28 Liana Levi : 18 / 28 XYZ : 12 / 28 Nil éd. : 12 / 27 l'École des loisirs : 27 / 27 V. Hamy : 14 / 27 CreateSpace : 16 / 26 Éd. du Rouergue : 20 / 25 Éd. Édilivre Aparis : 22 / 25 Oskar : 25 / 25 Nathan : 18 / 24 Usborne : 24 / 24 Ed. J'ai lu : 21 / 23 Joëlle Losfeld : 20 / 23 Nobi Nobi ! : 19 / 22 Au diable Vauvert : 16 / 22 H. d'Ormesson : 15 / 22 Zulma : 10 / 21 Panini : 21 / 21 la Joie de lire : 20 / 20 l'Harmattan : 20 / 20 Perrin : 18 / 19 Verdier : 15 / 19 Boréal : 17 / 19 Soleil : 18 / 18 Les éditions du Panthéon 1 / 17 J. Chambon : 7 / 17 Kana : 17 / 17 Ki-oon : 15 / 16 Luce Wilquin : 10 / 16 Bayard : 12 / 16 la Table ronde : 13 / 16 POL : 13 / 15 Odile Jacob : 14 / 15 les Arènes : 8 / 15 Gaïa : 10 / 15 Urban Comics : 14 / 14 Québec Amérique : 14 / 14 Hugo & Cie : 13 / 14 La Martinière : 13 / 13 Éd. du Rocher : 13 / 13 Gulf Stream éd. : 13 / 13 Pygmalion : 11 / 13 l'Archipel : 13 / 13 Triptyque : 13 / 13 Verticales : 6 / 13 A. Carrière : 9 / 13 Arléa : 13 / 13 P.O.L. : 6 / 13 Larousse : 12 / 13 Tallandier : 13 / 13 Éd. des 2 terres : 10 / 12 Sarbacane : 12 / 12 la Découverte : 10 / 12 Quai Voltaire : 8 / 12 S. Wespieser : 6 / 12 Marabout : 11 / 11 Paquet : 10 / 11 Editions First : 10 / 11 Éd. Mille et une nuits : 11 / 11 Vents d'ouest : 11 / 11 Tristram : 10 / 11 HC EDITIONS - HERVE CHOPIN EDITIONS 4 / 10 Libre expression : 10 / 10 Quidam éd. : 5 / 10 Michalon : 10 / 10 Actes Sud junior : 10 / 10 les Allusifs : 5 / 9 Editions Belize : 9 / 9 Cambourakis : 8 / 9 Oh ! éd. : 5 / 9 Père Castor-Flammarion : 9 / 9 Éveil et découvertes : 8 / 9 Guérin : 1 / 9 Éd. les Nouveaux auteurs 6 / 9 Mnémos : 9 / 9 Éd. du Pourquoi pas ? : 8 / 8 TF1 éd. : 2 / 8 T. Magnier : 7 / 8 PUF : 7 / 8 Alma éd. : 7 / 8 Taschen : 8 / 8 Osprey Publishing : 8 / 8 Archipoche : 7 / 8 Philippe Rey : 8 / 8 Alto : 7 / 8 Cactus Inébranlable Éditions 8 / 8 Balland : 8 / 8 les Belles lettres : 6 / 7 Omnibus : 7 / 7 Leméac : 7 / 7 Monsieur Toussaint Louverture 5 / 7 Editions Fata Morgana : 7 / 7 la Courte échelle : 7 / 7 les Éd. de la Pastèque : 7 / 7 Pierre Tisseyre : 7 / 7 Hors collection : 7 / 7 MEO : 7 / 7 Éd. Rêve d'enfant : 5 / 6 le Croît vif : 6 / 6 Attila : 5 / 6 Sokrys : 6 / 6 Editions De Borée : 6 / 6 Belin : 6 / 6 Allia : 6 / 6 l'Espace d'un instant : 6 / 6 Éd. À dos d'âne : 6 / 6 Chloé des Lys : 6 / 6 Milan : 6 / 6 J. Corti : 6 / 6 Steidl Publishing : 6 / 6 Mirobole éditions : 3 / 6 La Volte : 3 / 6 Harlequin : 6 / 6 Éd. Ring : 5 / 6 Kindle : 4 / 6 Syros : 6 / 6 Éd. Blanche : 6 / 6 Marivole Editions : 6 / 6 De la Bagnole : 6 / 6 la Différence : 6 / 6 Dominique et Compagnie : 6 / 6 Quelle Histoire : 6 / 6 l'Instant même : 5 / 6 l'Atelier du poisson soluble 6 / 6 Hurtubise : 6 / 6 A. Colin : 3 / 5 Éd. du Signe : 5 / 5 COHEN & COHEN : 4 / 5 Didier jeunesse : 5 / 5 Intervista : 5 / 5 l'Âge d'homme : 5 / 5 Scholastic : 5 / 5 Bibliothèque québécoise: 4 / 5 Elyzad : 1 / 5 Vendémiaire : 5 / 5 la Documentation française 5 / 5 Serge Safran Editeur : 5 / 5 J.-C. Gawsewitch : 3 / 5 le Pommier : 5 / 5 Éd. Ombres : 4 / 5 Kazé : 5 / 5 City Editions : 5 / 5 12-21 : 4 / 5 Rue de Sèvres : 3 / 5 Editions Jouvence : 5 / 5 Kero : 5 / 5 Gallimard Jeunesse : 5 / 5 Atramenta : 5 / 5 Rageot : 4 / 5 Gautier-Languereau : 5 / 5 Pôle Nord éditions : 4 / 5 Max Milo : 4 / 5 Éditions Inculte : 5 / 5 l'Association : 4 / 5 les 2 encres : 1 / 5 les Éd. Fei : 5 / 5 Éd. de Mortagne : 2 / 4 Camion blanc : 4 / 4 Tertium : 1 / 4 6 pieds sous terre : 3 / 4 Hatier : 3 / 4 VLB : 4 / 4 la Musardine : 3 / 4 aux Forges de Vulcain : 3 / 4 France Inter / Les Liens qui Libèrent 2 / 4 Éd. du Triomphe : 4 / 4 Nouveau monde éd. : 4 / 4 Jourdan : 4 / 4 Marvel France : 3 / 4 le Bélial : 4 / 4 Éd. Cornélius : 4 / 4 de la Mouette : 1 / 4 le Passage : 3 / 4 Éditions des Équateurs : 4 / 4 les Liens qui libèrent : 4 / 4 Akiléos : 4 / 4 Calligram : 4 / 4 L'ivre-Book : 4 / 4 Editions SW Télémaque : 3 / 4 Delirium Editions : 4 / 4 FLAMMARION QUEBEC : 4 / 4 Livre Club Diderot : 4 / 4 Dunod : 3 / 4 le Riffle : 3 / 4 Racine : 4 / 4 Société des Écrivains : 4 / 4 Lanctôt : 4 / 4 Ombres noires : 4 / 4 Hazan : 1 / 4 le Serpent à plumes : 4 / 4 Kurokawa : 3 / 4 Joker éd. : 4 / 4 Tabou éd. : 4 / 4 Weyrich Edition : 4 / 4 les Escales : 4 / 4 Coop Breizh : 4 / 4 Orbit : 3 / 4 la Renaissance du livre: 4 / 4 Éd. Critic : 4 / 4 Wombat : 4 / 4 Quartanier : 4 / 4 Kaléidoscope : 4 / 4 Taurnada éd. : 3 / 4 Naïve : 3 / 4 Amyris : 3 / 4 Éd. Néphélées : 4 / 4 12 bis : 4 / 4 La Vie du rail : 2 / 4 Éd. de l'Aube : 4 / 4 Éd. Franco-berbères : 1 / 4 Druide : 4 / 4 Bartillat : 4 / 4 Éd. Persée : 4 / 4 Rue des enfants : 3 / 3 Editions L'échappée : 3 / 3 R.LAFFONT/VERSILIO : 1 / 3 Soc & foc : 3 / 3 Cap Béar éd. : 3 / 3 Kirographaires : 2 / 3 Alire : 3 / 3 le Grand livre du mois : 3 / 3 Utopique : 3 / 3 Artège : 2 / 3 PHYSALIS : 3 / 3 Marsilio : 3 / 3 Vauvenargues : 3 / 3 C. Kamtchueng : 2 / 3 Lettres vives : 3 / 3 De L'Homme Sans Nom Editions 3 / 3 Talents hauts : 3 / 3 les Grandes personnes : 2 / 3 Dodo Press : 3 / 3 Éd. Aden : 3 / 3 Editions de la Gouttière 3 / 3 Éditions Ouest-France : 3 / 3 le Bord de l'eau : 3 / 3 Centre Pompidou : 3 / 3 EP éd. : 3 / 3 Don Quichotte éd. : 2 / 3 Circonflexe : 3 / 3 Hachette Livre BNF : 3 / 3 Bleu autour : 1 / 3 Magnard : 3 / 3 les P'tits bérets : 3 / 3 Jacques Grancher : 3 / 3 Editions Tatamis : 2 / 3 Alice : 1 / 3 Zinnia éd. : 3 / 3 Marchand de feuilles : 3 / 3 Eyrolles : 3 / 3 Dynamite : 2 / 3 Publibook : 3 / 3 Éd. Book-e-book.com : 3 / 3 Ravet-Anceau : 3 / 3 thebookedition.com : 2 / 3 Parigramme : 2 / 3 le Tripode : 2 / 3 Chouette Editions : 3 / 3 Leduc.s éd. : 3 / 3 l'Arbre vengeur : 3 / 3 les Ed. du Cerf : 3 / 3 Pastel : 3 / 3 Agone : 3 / 3 la Fosse aux ours : 3 / 3 Éd. du Palémon : 3 / 3 Labor : 3 / 3 Penguin books : 2 / 2 Éd. Goater : 2 / 2 Chapitre.Com : 1 / 2 Mango jeunesse : 2 / 2 La Librairie des Ecoles: 2 / 2 Typo : 2 / 2 Albert René : 2 / 2 les Éd. Noir sur blanc : 1 / 2 ÉDITIONS DU MÉRITE : 2 / 2 l'Éditeur : 2 / 2 La Boîte à Pandore : 1 / 2 Zones : 2 / 2 Salvator : 2 / 2 Daniel Maghen : 2 / 2 Moulinsart : 2 / 2 F. Bourin : 2 / 2 Vuibert : 2 / 2 Ramsay : 2 / 2 Genèse : 1 / 2 Éd. des Grands champs : 2 / 2 les Éd. de l'Atelier : 2 / 2 Editions Mystery : 2 / 2 Ta-too : 1 / 2 F. Maspero : 2 / 2 Arthaud : 2 / 2 Lux éd. : 2 / 2 OQO Editions : 2 / 2 Geste éd. : 2 / 2 les Éd. de l'Homme : 2 / 2 Hermann : 2 / 2 Editions de l'Onde : 1 / 2 Asphalte : 2 / 2 Editions Fragrances : 2 / 2 Couleur Livres : 2 / 2 la Dernière goutte : 2 / 2 Nouvelles Plumes : 2 / 2 Alteredit : 2 / 2 le Mot et le reste : 2 / 2 les Éd. du Bord du Lot : 2 / 2 l'Herne : 2 / 2 Nabu Press : 2 / 2 les Indes savantes : 2 / 2 Riveneuve : 2 / 2 Cpe : 2 / 2 Tredition : 1 / 2 l'Iconoclaste : 1 / 2 del Duca : 1 / 2 Leo Scheer : 2 / 2 Black coat press : 2 / 2 Editions Je Réussis : 2 / 2 MLS éditions - SANTOS-BANANT 1 / 2 Oval Books : 2 / 2 les Éd. du Sonneur : 2 / 2 Little, Brown and Company 1 / 2 Seuil jeunesse : 2 / 2 Nel : 2 / 2 Finitude : 2 / 2 J.-J. Pauvert : 2 / 2 Du Pas de l'Echelle : 2 / 2 Éd. Baleine : 2 / 2 les Éd. K'A : 2 / 2 Éd. Quintessence : 2 / 2 Claude Lefrancq : 2 / 2 Sindbad-Actes Sud : 2 / 2 L. Souny : 2 / 2 la Manufacture de livres 2 / 2 Beaux arts éd. : 2 / 2 Imago : 2 / 2 Editions du Panama : 1 / 2 la Boîte à bulles : 2 / 2 Nimrod : 2 / 2 Phaidon : 2 / 2 Presses universitaires de Rennes 2 / 2 Éd. Serpenoise : 2 / 2 Lucky comics : 2 / 2 Solar : 2 / 2 Onlit Books : 2 / 2 les Presses du Midi : 2 / 2 Chêne : 2 / 2 T. Souccar : 2 / 2 La Peuplade : 2 / 2 WARTBERG : 2 / 2 le Temps des cerises : 2 / 2 Éd. du Toucan : 2 / 2 Édisud : 2 / 2 LunaBulle : 2 / 2 Éd. des Samsãra : 2 / 2 Picador : 1 / 2 Editions Noctambules : 2 / 2 France-Empire : 2 / 2 Guy Tredaniel Editeur : 2 / 2 Edition Numérique : 1 / 2 Réunion des musées nationaux 2 / 2 M. de Maule : 2 / 2 Éd. ACT'Polar : 1 / 2 Ginkgo : 2 / 2 B. Doucey : 2 / 2 Editions de La belle colère 1 / 2 Association Chant d'orties 2 / 2 Paris-Méditerranée : 2 / 2 Éd. Ex aequo : 1 / 2 Prem Edit 77 : 2 / 2 Editions Antidote : 1 / 2 Coups de tête : 2 / 2 Encre bleue éd. : 2 / 2 Tonkam : 2 / 2 Aelhonnia-editions : 1 / 2 Globi Verlag : 2 / 2 Baker Street : 2 / 2 Septentrion : 2 / 2 Mémoire d'encrier : 2 / 2 l'Hexagone : 2 / 2 Fetjaine : 2 / 2 Éd. de l'Aire : 2 / 2 J. Vrin : 1 / 2 Éditions Jacob-Duvernet: 2 / 2 Steinkis : 2 / 2 EPA : 2 / 2 Treize étrange : 2 / 2 Numeriklivres : 2 / 2 Goélette : 2 / 2 City éd. : 2 / 2 Fides : 2 / 2 le Castor astral : 2 / 2 Athena : 1 / 2 Champ Vallon : 2 / 2 Sud-Ouest : 2 / 2 Espace Nord : 2 / 2 Gope : 2 / 2 Clair de lune : 2 / 2 l'Oeil d'or : 1 / 2 13e note éd. : 2 / 2 Odile Verlag : 1 / 1 le Courrier du livre : 1 / 1 Youscribe Publica : 1 / 1 Atrabile : 1 / 1 HarperCollins : 1 / 1 Bleu de Chine : 1 / 1 Presses du Châtelet : 1 / 1 LES NOUVELLES EDITIONS FRANCOIS BOURIN 1 / 1 Jacques Antoine : 1 / 1 Éditions Champ libre : 1 / 1 l'Échoppe : 1 / 1 D. Michel : 1 / 1 Super 8 éd. : 1 / 1 Montréal (Québec) : 1 / 1 Eugène ARdant Limoges : 1 / 1 Duculot : 1 / 1 Fleurus : 1 / 1 Éd. Baudelaire : 1 / 1 Via Romana : 1 / 1 Apocalypse : 1 / 1 P. Mardaga : 1 / 1 le Reflet : 1 / 1 Grasset-jeunesse : 1 / 1 Beaumont : 1 / 1 ILV : 1 / 1 Londreys : 1 / 1 Clermont : 1 / 1 Mettis : 1 / 1 La Baconnière : 1 / 1 Denoël-France inter : 1 / 1 Lambert Bouley : 1 / 1 Alexipharmaque : 1 / 1 Olivier Morattel Editeur 1 / 1 Éd. de Terran : 1 / 1 Zéphyr Editions : 1 / 1 Blusson : 1 / 1 Presses Universitaires de Grenoble 1 / 1 les Petits matins : 1 / 1 Janssen Peak Performance Inc : 1 / 1 Éditions Claubert : 1 / 1 Charlie-Hebdo : 1 / 1 S. Bachès : 1 / 1 Editions Le Mono : 1 / 1 Dakota éd. : 1 / 1 Symétrie : 1 / 1 Mosquito : 1 / 1 Excelsior Paris : 1 / 1 Fondation BNP Paribas : 1 / 1 Éd. Beaurepaire : 1 / 1 Archives dép du Territoire de Belfort 1 / 1 P. Siry : 1 / 1 le Robert : 1 / 1 Gründ : 1 / 1 Bebooks : 1 / 1 Poètes de brousse : 1 / 1 IMAV éd. : 1 / 1 Éd. Rue Fromentin : 1 / 1 Raconter la vie : 1 / 1 Editions du Somnambule Equivoque 1 / 1 CNRS : 1 / 1 Michele Perret : 1 / 1 EDP sciences : 1 / 1 Desclée de Brouwer : 1 / 1 Lansdalls : 1 / 1 Garnier Frères : 1 / 1 les Échappés : 1 / 1 Éd. le Passager clandestin 1 / 1 Privé : 1 / 1 Les Points Sur Les I : 1 / 1 Jean Claude Simoën : 1 / 1 Chasse-marée : 1 / 1 MARGOT EDITIONS : 1 / 1 l'Élan vert : 1 / 1 Editions Michel Brûlé Inc. Les 1 / 1 East Slope Publishing Ltd. (Muse, Hong Kong) 1 / 1 Fondazione Querini Stampalia onlus 1 / 1 Éd. Bois perché : 1 / 1 PAC : 1 / 1 Le Square éditeur : 1 / 1 Guernica : 1 / 1 Pointe Noire : 1 / 1 Les Editions du Relié : 1 / 1 Inko : 1 / 1 Éd. Tanibis : 1 / 1 Caraibeditions : 1 / 1 lulu.com : 1 / 1 Krakoen : 1 / 1 éditions ÉLITCHKA : 1 / 1 Mila éd. : 1 / 1 La Cinquième Couche : 1 / 1 Elie Bellier Editeur : 1 / 1 Théâtre des Variétés (TDV) 1 / 1 ABCD'r : 1 / 1 Norilana Books : 1 / 1 Larcier : 1 / 1 VA Press : 1 / 1 Open : 1 / 1 Hélium : 1 / 1 Éd. Maber : 1 / 1 Business Plus : 1 / 1 Les Quatre Arbres : 1 / 1 John Wiley & Sons : 1 / 1 Editions de l'Officine : 1 / 1 Cheyne : 1 / 1 Dapper : 1 / 1 Mouvement de Culture Bio-Dynamique 1 / 1 La Pierre Philosophale Editions 1 / 1 Économica : 1 / 1 Larousse-Bordas : 1 / 1 Éd. Çà et là : 1 / 1 Watchmaker Publishing : 1 / 1 le Temps qu'il fait : 1 / 1 BiblioLife : 1 / 1 Les Eperonniers : 1 / 1 Edition Atlantis : 1 / 1 Rebelle : 1 / 1 Contrejour : 1 / 1 SOTECA : 1 / 1 Ellipses : 1 / 1 Dipsomanes : 1 / 1 Thorndike Press : 1 / 1 Éd. des Syrtes : 1 / 1 Avant-Propos : 1 / 1 Piccolia : 1 / 1 Éd. MeMo : 1 / 1 l'Ether vague : 1 / 1 Editions Nuée bleue; Editions Pl des Vict 1 / 1 Musée du Louvre éd. : 1 / 1 La Remanence : 1 / 1 Fremok : 1 / 1 Wiley-Blackwell : 1 / 1 Paris Musées : 1 / 1 Lecteur en serie : 1 / 1 H&O éditions : 1 / 1 Éd. Eska : 1 / 1 Pow Pow : 1 / 1 Éditions Alta : 1 / 1 Cdanslapoche : 1 / 1 Réunion des musées nat Musée du Quai Branly 1 / 1 L'arabesque : 1 / 1 Spengler : 1 / 1 TJ Editions : 1 / 1 ActuSF : 1 / 1 OREP Editions : 1 / 1 Éd. du Félin : 1 / 1 Pierre de Taillac : 1 / 1 Horay : 1 / 1 cabanon press : 1 / 1 Jungle : 1 / 1 Secrets d'États : 1 / 1 Melville-L. Scheer : 1 / 1 la République des idées: 1 / 1 Ferenczi : 1 / 1 X. Barral : 1 / 1 Astoure : 1 / 1 Pascal Galodé Editions : 1 / 1 H. Veyrier : 1 / 1 Éd. Fiat lux : 1 / 1 Bilboquet : 1 / 1 Présence africaine : 1 / 1 Editions Balafons : 1 / 1 MAB, Musée Anne-de-Beaujeu-Maison Mantin 1 / 1 Editions Italiques : 1 / 1 AEncrages & Co : 1 / 1 NUM éditeur : 1 / 1 Éd. Apogée : 1 / 1 Amphora : 1 / 1 Glyphe : 1 / 1 Balivernes éd. : 1 / 1 Pierre-Guillaume de Roux Editions : 1 / 1 les Éd. du Chemin de fer : 1 / 1 HUGINN MUNINN EDITIONS : 1 / 1 Éd. Molière : 1 / 1 Cadex éd. : 1 / 1 Kameleo : 1 / 1 Memor : 1 / 1 Temps actuels : 1 / 1 la Tengo éd. : 1 / 1 Feuillage : 1 / 1 Le buveur d'encre : 1 / 1 G. Louis : 1 / 1 Éd. de l'An 2 : 1 / 1 Atelier du scorpion brun 1 / 1 Pastorelly : 1 / 1 Chamina : 1 / 1 Roure Editions : 1 / 1 Maelström : 1 / 1 la Fabrique éd. : 1 / 1 EPC éditions : 1 / 1 Dricot : 1 / 1 O'Reilly : 1 / 1 Éd. 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