Alcools de Guillaume Apollinaire
Catégorie(s) : Théâtre et Poésie => Poésie

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Une merveille de musique
Ce recueil contient de véritables merveilles de musicalité de la langue. Il y a souvent beaucoup de mélancolie chez Apollinaire.
Extraits du poème " A la Santé " :
"
Avant d’entrer dans ma cellule Il a fallu me mettre nu Et quelle voix sinistre ulule Guillaume qu’es-tu devenu
(…)
Que lentement passent les heures Comme passe un enterrement
Tu pleureras l'heure où tu pleures Qui passera trop vitement Comme passent toutes les heures "
Ceci n’est qu'un petit exemple des beautés contenues dans ce petit recueil.
Les éditions
-
Alcools [Texte imprimé] Guillaume Apollinaire
de Apollinaire, Guillaume
Gallimard
ISBN : 9782070202010 ; 17,90 € ; 01/02/2000 ; 140 p. ; Broché -
Alcools [Texte imprimé] Guillaume Apollinaire ill. par Raoul Dufy
de Apollinaire, Guillaume Dufy, Raoul (Illustrateur)
Gallimard / Collection Poésie Paris. 1966
ISBN : 9782070300075 ; 7,50 € ; 28/10/1966 ; 192 p. ; Poche -
Alcools [Texte imprimé] Guillaume Apollinaire... [préface de Paul Léautaud]
de Apollinaire, Guillaume Léautaud, Paul (Préfacier)
Gallimard / Collection Folio
ISBN : 9782070450190 ; 5,00 € ; 26/04/2013 ; 256 p. ; Poche -
Alcools [Texte imprimé] Guillaume Apollinaire notes, questionnaires et dossier par Véronique Brémond Bortoli,...
de Apollinaire, Guillaume Brémond Bortoli, Véronique (Editeur scientifique)
Hachette / Bibliolycée (Paris)
ISBN : 9782017064626 ; EUR 3,50 ; 21/08/2019 ; 208 p. ; Broché -
Alcools [Texte imprimé], 1913... Guillaume Apollinaire préface de Frédéric-Yves Jeannet édition annotée et commentée par Johan Faerber parcours littéraire par Michel Vincent
de Apollinaire, Guillaume Vincent, Michel (Postface) Faerber, Johan (Editeur scientifique)
Hatier / Classiques & Cie. Lycée
ISBN : 9782401056800 ; EUR 2,95 ; 05/06/2019 ; 228 p. ; Poche -
Alcools [Texte imprimé]
de Apollinaire, Guillaume Huguet, Alexandra Pailloux-Riggi, Sophie Launey, Elise
Nathan / Carrés classiques BAC
ISBN : 9782091512150 ; EUR 3,50 ; 29/08/2019 ; 200 p. ; Poche -
Alcools
de Apollinaire, Guillaume
Belin - Gallimard
ISBN : 9791035807115 ; EUR 3,20 ; 21/08/2019 ; 224 p. ; Broché -
Alcools [Texte imprimé] Guillaume Apollinaire édition présentée, annotée et commentée par Marion Baudrier,... parcours réalisé par Nelly Sanchez,...
de Apollinaire, Guillaume Sanchez, Nelly (Collaborateur) Baudrier, Marion (Editeur scientifique)
Larousse / Petits classiques Larousse
ISBN : 9782035979100 ; EUR 3,50 ; 21/08/2019 ; 240 p. ; Broché
Les livres liés
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L'ivresse créatrice, entre Orphée et Dionysos

Critique de Pucksimberg (Toulon, Inscrit le 14 août 2011, 45 ans) - 30 janvier 2020
En amour, le poète souffre et cela se ressent dans les poèmes qui concernent Annie Playden ou Marie Laurencin. Le corps de la femme est souvent meurtri et désarticulé. Le poète reconnaît que chacun de ses poèmes lui permet de commémorer un épisode de son existence. De son voyage en Allemagne, il a conçu la section "Rhénanes" qui comporte des poèmes célèbres. Certains textes évoquent le Rhin, ses légendes, les ruines de châteaux, la ville de Munich. Le fantastique est parfois présent. Il est nourri de légendes et séduit le lecteur. L'auteur parle donc de faits vécus et de faits irréels, renouvelle la tradition avec génie, retranscrit ses émotions aussi bien dans un cadre bucolique que dans la ville et a ouvert une voie poétique qui n'a pu que séduire les artistes surréalistes.
Il serait beaucoup trop long de citer les poèmes qui m'ont enthousiasmé tant ils sont nombreux. "Alcools" est sans doute l'un des plus beaux recueils poétiques de la littérature française.
Apollinaire le poète de la mythologie

Critique de Hafsa (, Inscrite le 23 janvier 2010, 46 ans) - 22 février 2013
Oui on sent tout, mais on ne peut tout dire, on ne peut tout traduire, et on se trouve embarrassé devant la densité de ses thèmes. Alcools fait preuve de cette richesse. Je l'ai choisi pour sujet de mémoire de licence, et j'ai choisi, plus précisément, les mythes dans ce recueil. J'ai constaté qu'Apollinaire arrive non seulement à user habilement des mythes, mais à les refaire et les défaire à son gré, et toutes les figures mythiques: grecques; romaines; judéo-chrétiennes et modernes se dégradent chez Apollinaire pour frapper dans la normalité, la banalité, perdent leurs aspects divins ou mystérieux dont il s'empare, et c'est lui qui devient dieu, et acquiert les puissances les plus incroyables. La seule exception à ce processus de dégradation est le phénix, cet oiseau mythique auquel le poète d'Alcools aime à s'identifier pour son caractère renouvelable. Apollinaire aspire par la déformation des mythes symboliser le bouleversement de la réalité existante pour créer une autre dans laquelle il ne serait plus bâtard et rejeté par les femmes. Mais la grande vérité qui lui échappe est que sa poésie a réussi à lui fonder non seulement un nom et une famille mais à l'élire père de la poésie. Et le voila enfin gagnant dans l'universalisme.
3 étoiles!

Critique de Js75 (, Inscrit le 14 septembre 2009, 41 ans) - 6 juillet 2010
magnifique et énigmatique

Critique de Anonyme1 (, Inscrite le 23 décembre 2007, 35 ans) - 5 juillet 2008
"passons passons puisque tout passe
je me retournerai souvent
les souvenirs sont cors de chasse
dont meurt le bruit parmis le vent"
Je n'ai par contre pas trop accroché avec le bestiaire final, peut être quelqu'un sait-il quelque chose dessus ? J'avoue pour moi ça reste le morceau le plus mystérieux. Beaucoup de poèmes le sont dans ce recueil comme dans beaucoup d'autres, mais personnellement je me laisse porter par ce que les vers évoquent à mes sens, sans forcément chercher à rationaliser. Y a-t-il toujours quelque chose à comprendre, un message à décoder ? Je crois que le but de la poésie est justement de briser les codes traditionnels du langage, de laisser l'écrit nous captiver autrement. C'est pour ça que j'aime beaucoup !
Bonnes lectures à tous !
Enivrant !

Critique de Bookivore (MENUCOURT, Inscrit le 25 juin 2006, 42 ans) - 5 avril 2008
art poétique

Critique de Estel (Briançon, Inscrite le 9 février 2006, 36 ans) - 14 mai 2006
une découverte !

Critique de Kyzaré (Santeny, Inscrite le 20 février 2006, 37 ans) - 20 février 2006
Tout littéraire se doit de connaitre ceci, même le littéraire le moins travailleur ...
superbe

Critique de Lileene (, Inscrite le 5 mai 2004, 40 ans) - 5 novembre 2005
Mes préférés étants "le pont Mirabeau" avec particulièrement
"Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
L'amour s'en va comme cette eau courante
L'amour s'en va
Comme la vie est lente
Et comme l'Espérance est violente"
et "Les colchiques":
"Le pré est vénéneux mais joli en automne
Les vaches y paissant
Lentement s'empoisonnent
Le colchique couleur de cerne et de lilas
Y fleurit tes yeux sont comme cette fleur-la
Violatres comme leur cerne et comme cet automne
Et ma vie pour tes yeux lentement s'empoisonne"
difficile d'accès

Critique de Cléliadeldongo (, Inscrite le 21 juillet 2004, 36 ans) - 5 mai 2005
Perspectives

Critique de MOPP (, Inscrit le 20 mars 2005, 88 ans) - 7 avril 2005
"Pardonnez-moi mon ignorance
Pardonnez-moi de ne plus connaître l'ancien jeu des vers
Je ne sais plus rien et j'aime uniquement
Les fleurs à mes yeux redeviennent des flammes
Je médite divinement..."
Afin de montrer à nouveau le rôle qu' joué ce poète.
Etourdissant!!

Critique de Banzaille (Rennes, Inscrite le 14 janvier 2004, 41 ans) - 16 janvier 2004
Oui, c'est à cause de Patman...

Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 29 mai 2002
" Mon beau navire ô ma mémoire Avons-nous assez navigué Dans une onde mauvaise à boire Avons-nous assez divagué De la belle aube au triste soir"
Puis,
"J'écoute les bruits de la ville Et prisonnier sans horizon Je ne vois rien qu'un ciel hostile Et les murs nus de ma prison
Le jour s'en va voici que brûle Une lampe dans la prison Nous sommes seuls dans ma cellule Belle clarté Chère raison"
Et encore...
"L'amour s'en va comme cette eau courante L'amour s'en va Comme la vie est lente Et comme l'espérance est violente
Vienne la nuit sonne l'heure Les jours s'en vont je demeure"
Moderne et précurseur.

Critique de Patman (Paris, Inscrit le 5 septembre 2001, 62 ans) - 28 mai 2002
Apollinaire peut être considéré comme un précurseur de la poésie moderne, un surréaliste avant la lettre. Et près de 100 ans plus tard, il n'a pour ainsi dire pas pris une ride !
"Cet alcool brûlant comme ta vie..."

Critique de Lucien (, Inscrit le 13 mars 2001, 69 ans) - 16 décembre 2001
Jules cite quelques extraits, et c'est sans doute la meilleure chose à faire. Qu'il me permette d'en ajouter quelques-uns, au vrac de la mémoire :
"Mon verre s'est brisé comme un éclat de rire"
"O l'automne l'automne a fait mourir l'été Dans le brouillard s'en vont deux silhouettes grises"
"Sous le pont mirabeau coule la Seine Et nos amours"
"Le pré est vénéneux mais joli en automne Les vaches y paissant lentement s'empoisonnent Le colchique couleur de cerne et de lilas Y fleurit tes yeux sont comme cette fleur-là Violâtres comme leur cerne et comme cet automne Et ma vie pour tes yeux lentement s'empoisonne"
Et pour finir, l'un des plus courts et des plus beaux :
L'Adieu "J'ai cueilli ce brin de bruyère L'automne est morte souviens-t'en Nous ne nous verrons plus sur terre Odeur du temps brin de bruyère Et souviens-toi que je t'attends"
Souvenez-vous... Apollinaire...
un classique du genre

Critique de Néo-plume (Termes, Inscrite le 11 mars 2001, 42 ans) - 11 mars 2001
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