Motti, sa chienne de vie
de Asaf Schurr

critiqué par Pucksimberg, le 13 avril 2012
(Toulon - 44 ans)


La note:  étoiles
Quel ennui !!!
Motti, jeune instituteur, vit seul avec sa chienne Laïka. N'ayant pas une vie trépidante, il plonge constamment dans ses pensées et imagine la ou les vies qu'il aurait pu avoir. Asaf Schurr a construit son roman en courts chapitres qui explorent la pensée de ce personnage qui aime les animaux. Son ami Menahem a une vie de famille, plus remplie que celle de Motti, et a un penchant pour les soirées alcoolisées. C'est après l'une d'entre elles, qu'il provoque un accident. Motti, pauvre innocent, afin de protéger son ami, ira à sa place en prison. Lieu idéal pour laisser errer sa pensée.

Le roman repose sur une réflexion sur les possibles. Motti s'imagine une vie différente,voire des vies diverses, l'écrivain, lui, ne cesse d'intervenir dans les histoires pour parler de la construction de son roman et des possibilités qui s'offrent à lui dans la création.

Le seul problème est que le lecteur s'ennuie ! Motti est inintéressant, ses pensées sont banales et ne font que souligner la misère de cet homme et la triste condition humaine. Il paraît que ce roman contient de l'humour. Personnellement, je n'ai pas ri, même pas souri. Le postulat de ce roman semblait prometteur, le traitement qui en est fait est expérimental et peu plaisant.

Un roman qui m'a donné l'impression de perdre mon temps, alors qu'il existe des centaines de livres passionnants qui m'attendent !