Quel est le Saint qui s'occupe des maux de dos :-) ?On peut prier Saint Jean Chrysostome pour les maux de dos.
.
Ce n'est pas sa spécialité... mais on peut. ;-))
Saint Jean Chrysostome était, comme Saint Augustin, le fils d'une sainte femme.
Il était né à Antioche en 349. C'était un homme brillant. Grand orateur et avocat, il était un ténor du barreau d'Antioche quand, en 372 à la mort de sa mère, il décida de se retirer dans la solitude et la méditation.
Après cinq ans de retraite, il entra dans les ordres et étudia la théologie. Ensuite, pendant douze ans, il mit son talent oratoire au service de sa religion.
On ne peut pas s'imaginer aujourd'hui l'importance de l'éloquence dans le monde ancien.
Dans des villes comme Alexandrie, Rome, Constantinople, Carthage, Athènes ou Antioche, les orateurs étaient des célébrités, ils avaient leurs partisans, ils étaient des maîtres d'écoles ; ils rassemblaient des foules énormes dans des tournois d'éloquence qui duraient parfois plusieurs jours.
Les auditeurs s'échauffaient, s'investiguaient... il se formait des échauffourées, on prenait les orateurs à parti ; et puis finalement, le tournoi se terminait par la désignation d'un vainqueur, probablement selon l'intensité des cris d'enthousiasme et des cris d'hostilité.
Jean Chrysostome - Jean-Bouche-d'Or – était considéré comme le plus grand des orateurs d'Antioche ; il était connu dans tout l'Orient.
En 398, l'Empereur Arcadius et surtout, dit-on, l'Impératrice Euxodie, exigèrent d'avoir Jean Chrysostome comme Patriarche et l'appelèrent à Constantinople.
Mal leur en prit, car Jean Chrysostome n'aimait pas du tout les fastes de la cour. Il fustigeait cet étalage de richesses - tout oriental - des classes favorisées.
De plus, oh ! scandale ! il exigeait le droit, pour les pauvres, de ne pas mourir de faim...
L'empereur Arcadius s'était laissé convaincre mais sa femme Euxodie en était outrée !
Elle appela à la rescousse un homme mauvais : le patriarche d'Alexandrie, le mal nommé Théophile. Celui-ci accusa Jean Chrysostome d'hérésie ; il fut condamné à l'exil. On l'expédia chez les barbares, quelque part dans le Caucase, où peu de temps après, le 13 septembre 407, sur l'ordre le l'Impératrice, il fut assassiné par des soldats de l'armée impériale.
Il nous est resté de ce grand homme plusieurs centaines de discours, de sermons et d'homélies. Ce sont des chefs d'œuvre de l'art oratoire. Ça parle de religion, de charité chrétienne mais aussi de solidarité et de justice sociale.
Saint Jean Chrysostome est Père et Docteur de l'Église mais il fut avant tout, un Pasteur.
Ses écrits, qui datent du IVème siècle, sont encore aujourd'hui d'une brûlante actualité.
Bonne fête à tous les Jean – même ceux qui ne sont pas bouche d'or !
Il était né à Antioche en 349. C'était un homme brillant. Grand orateur et avocat, il était un ténor du barreau d'Antioche quand, en 372 à la mort de sa mère, il décida de se retirer dans la solitude et la méditation.
Après cinq ans de retraite, il entra dans les ordres et étudia la théologie. Ensuite, pendant douze ans, il mit son talent oratoire au service de sa religion.
On ne peut pas s'imaginer aujourd'hui l'importance de l'éloquence dans le monde ancien.
Dans des villes comme Alexandrie, Rome, Constantinople, Carthage, Athènes ou Antioche, les orateurs étaient des célébrités, ils avaient leurs partisans, ils étaient des maîtres d'écoles ; ils rassemblaient des foules énormes dans des tournois d'éloquence qui duraient parfois plusieurs jours.
Les auditeurs s'échauffaient, s'investiguaient... il se formait des échauffourées, on prenait les orateurs à parti ; et puis finalement, le tournoi se terminait par la désignation d'un vainqueur, probablement selon l'intensité des cris d'enthousiasme et des cris d'hostilité.
Jean Chrysostome - Jean-Bouche-d'Or – était considéré comme le plus grand des orateurs d'Antioche ; il était connu dans tout l'Orient.
En 398, l'Empereur Arcadius et surtout, dit-on, l'Impératrice Euxodie, exigèrent d'avoir Jean Chrysostome comme Patriarche et l'appelèrent à Constantinople.
Mal leur en prit, car Jean Chrysostome n'aimait pas du tout les fastes de la cour. Il fustigeait cet étalage de richesses - tout oriental - des classes favorisées.
De plus, oh ! scandale ! il exigeait le droit, pour les pauvres, de ne pas mourir de faim...
L'empereur Arcadius s'était laissé convaincre mais sa femme Euxodie en était outrée !
Elle appela à la rescousse un homme mauvais : le patriarche d'Alexandrie, le mal nommé Théophile. Celui-ci accusa Jean Chrysostome d'hérésie ; il fut condamné à l'exil. On l'expédia chez les barbares, quelque part dans le Caucase, où peu de temps après, le 13 septembre 407, sur l'ordre le l'Impératrice, il fut assassiné par des soldats de l'armée impériale.
Il nous est resté de ce grand homme plusieurs centaines de discours, de sermons et d'homélies. Ce sont des chefs d'œuvre de l'art oratoire. Ça parle de religion, de charité chrétienne mais aussi de solidarité et de justice sociale.
Saint Jean Chrysostome est Père et Docteur de l'Église mais il fut avant tout, un Pasteur.
Ses écrits, qui datent du IVème siècle, sont encore aujourd'hui d'une brûlante actualité.
Bonne fête à tous les Jean – même ceux qui ne sont pas bouche d'or !
Quand on parle de Saint Materne en bord de Meuse on a l'impression de parler d'un vieux camarade. Il est connu à Liège comme Barrabas à la Passion. On a l'impression que tout le monde se souvient de lui.
C'est en effet Saint Materne qui est venu, dés les premiers temps de la chrétienté, évangéliser les belles et paisibles régions arrosées par la Meuse. C'est lui qui est venu le premier annoncer la bonne nouvelle dans nos belles villes de Dinant, Namur, Huy, Liège, Visé puis Maestricht.
Materne, on le sait, était le fils de la veuve de Naïm ; Saint Luc dans son évangile nous a raconté comment Jésus l'avait ressuscité (Saint Luc 7, 11-17). Il était donc tout naturellement devenu l'ami de Jésus et des apôtres et il se raconte qu'il était le meilleur ami de Saint Pierre.
Comme lui, il marchait avec un bâton et ensemble, après la Pentecôte, ils ont marché jusqu'à Rome. Puis un beau jour, son ami Saint Pierre lui donna sa bénédiction et lui confia la mission d'évangéliser la Belgique wallonne avec leur nouvel ami, un romain nommé Valère.
En cours de route, arrivé dans la sauvage Alsace, Materne tomba dans un guet-apens et mourut. Valère se retrouvait seul. Il était triste comme un Saint Jean au pied de la croix. Mais aussitôt, un ange avertit Saint Pierre de ce malheur. Saint Pierre dit à l'ange, prenez mon bâton, posez-le sur le corps de mon ami et il ressuscitera. Ce que fit l'ange et Materne ressuscita pour la deuxième fois de sa vie.
Arrivés à Liège, les deux amis Materne et Valère furent accueillis comme du bon pain par une population paisible et conviviale. Ils y fondèrent la première Eglise de la Gaule qui rayonne encore et depuis deux mille ans sur cette belle région
Materne mourut paisiblement, pour la troisième fois de sa vie, un 14 septembre à l'âge de 143 ans. Il fut déposé dans une embarcation sur la Meuse et son corps, d'après ce qu'on raconte à Liège, fut emporté jusqu'au ciel.
Bonne fête aux Liégeois, aux Wallons et aux Materne !
C'est en effet Saint Materne qui est venu, dés les premiers temps de la chrétienté, évangéliser les belles et paisibles régions arrosées par la Meuse. C'est lui qui est venu le premier annoncer la bonne nouvelle dans nos belles villes de Dinant, Namur, Huy, Liège, Visé puis Maestricht.
Materne, on le sait, était le fils de la veuve de Naïm ; Saint Luc dans son évangile nous a raconté comment Jésus l'avait ressuscité (Saint Luc 7, 11-17). Il était donc tout naturellement devenu l'ami de Jésus et des apôtres et il se raconte qu'il était le meilleur ami de Saint Pierre.
Comme lui, il marchait avec un bâton et ensemble, après la Pentecôte, ils ont marché jusqu'à Rome. Puis un beau jour, son ami Saint Pierre lui donna sa bénédiction et lui confia la mission d'évangéliser la Belgique wallonne avec leur nouvel ami, un romain nommé Valère.
En cours de route, arrivé dans la sauvage Alsace, Materne tomba dans un guet-apens et mourut. Valère se retrouvait seul. Il était triste comme un Saint Jean au pied de la croix. Mais aussitôt, un ange avertit Saint Pierre de ce malheur. Saint Pierre dit à l'ange, prenez mon bâton, posez-le sur le corps de mon ami et il ressuscitera. Ce que fit l'ange et Materne ressuscita pour la deuxième fois de sa vie.
Arrivés à Liège, les deux amis Materne et Valère furent accueillis comme du bon pain par une population paisible et conviviale. Ils y fondèrent la première Eglise de la Gaule qui rayonne encore et depuis deux mille ans sur cette belle région
Materne mourut paisiblement, pour la troisième fois de sa vie, un 14 septembre à l'âge de 143 ans. Il fut déposé dans une embarcation sur la Meuse et son corps, d'après ce qu'on raconte à Liège, fut emporté jusqu'au ciel.
Bonne fête aux Liégeois, aux Wallons et aux Materne !
Les gens de Lyon et de Chalon-sur-Saône sont charmants, nous n'en doutons pas, mais s'il faut en croire Grégoire de Tours, il n'en fut pas toujours ainsi.
Ce bon Grégoire de Tours nous raconte en effet, qu'il fut un temps où le plus grand plaisir des Lyonnais et des Chalonnais était de massacrer du chrétien : "on les tuait en si grand nombre que le sang ruisselait dans les rues..." !
Saint Valérien et saint Marcel, que nous fêtons aujourd'hui, étaient de bons chrétiens. Ils s'étaient enfuis de Lyon en 179 pour échapper aux massacres. Ils avaient couru jusqu'à Tournus. Mais là, ils avaient été rattrapés, torturés, et Valérien fut décapité. Marcel parvint à s'enfuir et courut jusqu'à Chalon-sur-Saône. Mais là, c'était l'usage dans cette ville, il fut aussitôt torturé et lui aussi décapité par le comité d'accueil.
Les temps ont bien changé ! Il se raconte que Lyon et Chalon réservent aujourd'hui à leurs visiteurs le plus généreux des accueils.
Bonne fête aux Lyonnais, aux Chalonnais, aux Valérien et aux Marcel !
Ce bon Grégoire de Tours nous raconte en effet, qu'il fut un temps où le plus grand plaisir des Lyonnais et des Chalonnais était de massacrer du chrétien : "on les tuait en si grand nombre que le sang ruisselait dans les rues..." !
Saint Valérien et saint Marcel, que nous fêtons aujourd'hui, étaient de bons chrétiens. Ils s'étaient enfuis de Lyon en 179 pour échapper aux massacres. Ils avaient couru jusqu'à Tournus. Mais là, ils avaient été rattrapés, torturés, et Valérien fut décapité. Marcel parvint à s'enfuir et courut jusqu'à Chalon-sur-Saône. Mais là, c'était l'usage dans cette ville, il fut aussitôt torturé et lui aussi décapité par le comité d'accueil.
Les temps ont bien changé ! Il se raconte que Lyon et Chalon réservent aujourd'hui à leurs visiteurs le plus généreux des accueils.
Bonne fête aux Lyonnais, aux Chalonnais, aux Valérien et aux Marcel !
Les gens de Lyon et de Chalon-sur-Saône sont charmants, nous n'en doutons pas, mais s'il faut en croire Grégoire de Tours, il n'en fut pas toujours ainsi.
Deux saints que je présente régulièrement aux jeunes chalonnais sanguinaires lors de visites de l'abbatiale Saint Philibert de Tournus... Mais c'est toujours périlleux tant on aime le sang par ici...
Ah ! tiens, tiens ! ;-))Les gens de Lyon et de Chalon-sur-Saône sont charmants, nous n'en doutons pas, mais s'il faut en croire Grégoire de Tours, il n'en fut pas toujours ainsi.
Deux saints que je présente régulièrement aux jeunes chalonnais sanguinaires lors de visites de l'abbatiale Saint Philibert de Tournus... Mais c'est toujours périlleux tant on aime le sang par ici...
Je n'ai jamais rien remarqué...
Pourtant quand on descendait dans le sud on faisait souvent étape à Chalon... et on n'a jamais été décapité.
Et, si je me souviens bien, la cuisine est bonne et, ma foi, l'accueil aussi... ;-))
Maintenant, les touristes ne s'arrêtent plus nulle part, ils ne s'arrêtent qu'une fois arrivés sur la plage. ...Ils ne savent pas ce qu'ils perdent !
Ceci dit, ça me fait plaisir que tu connaisses ces deux saints et qu'on les retrouve dans cette abbatiale.
Corneille, mais bien sûr et à double titre mais on en reparlera bientôt...Hello ! hello ! Shelton, alors ce Corneille, fêté ce 16 septembre... ?
;-)
On oublie de nos jour que les inter-règnes pontificaux pouvaient être beaucoup plus longs que les quelques jours qui permettent aux cardinaux de s’entendre et d’envoyer quelques volutes de fumée…
C’est donc après quatorze mois de vacances du pouvoir que Corneille, probablement un membre de la famille romaine Cornelia, succède à Fabien. Les persécutions contre les chrétiens se sont arrêtées, du moins partiellement car elles se prolongent épisodiquement. Le fait d’être chrétien continue de poser un problème dans l’Empire, mais aussi pour les chrétiens qui ne savent pas comment traiter ceux qui ont renié leur religion pour garder la vie, les lapsi. Corneille innove dans ce domaine en préconisant l’indulgence à condition qu’il y est repentance. C’est dans un traité sur l’unité de l’Eglise que Saint Cyprien, évêque de Carthage, avait ouvert cette voie qui sera suivie par l’évêque de Rome. Cette attitude compréhensive et souple heurte une partie des chrétiens Romains, plus rigoriste. Ils se regroupent autour de Novatien dès 251 et provoque le second schisme du siècle.
Mais la trêve de persécution est relativement courte puisque l’empereur Gallus (251-253) reprend ce « jeu » juste avant sa mort. Corneille est arrêté et exilé à Centumcellae (Italie actuelle) où il meurt en juin 253. Les Goth, qui ont tué l’empereur Dèce menacent toujours l’Empire, les Perses aussi.
Mais les menaces sont multiples puisque la peste fait une première grosse apparition dans le monde civilisé… certains chrétiens, dont Saint Cyprien, annoncent la fin des temps pour bientôt…
L’Eglise a pris l’habitude de considérer Corneille comme un martyr.
En Bretagne ce saint est honoré sous le nom de Saint Cornély, avec un gros Pardon (pèlerinage) à Carnac à la mi-septembre.
Il est le patron de toutes les bêtes à cornes, y compris des cocus… Beaucoup de travail pour lui depuis les débuts de l’humanité et l’apparition de la vache folle…
C’est donc après quatorze mois de vacances du pouvoir que Corneille, probablement un membre de la famille romaine Cornelia, succède à Fabien. Les persécutions contre les chrétiens se sont arrêtées, du moins partiellement car elles se prolongent épisodiquement. Le fait d’être chrétien continue de poser un problème dans l’Empire, mais aussi pour les chrétiens qui ne savent pas comment traiter ceux qui ont renié leur religion pour garder la vie, les lapsi. Corneille innove dans ce domaine en préconisant l’indulgence à condition qu’il y est repentance. C’est dans un traité sur l’unité de l’Eglise que Saint Cyprien, évêque de Carthage, avait ouvert cette voie qui sera suivie par l’évêque de Rome. Cette attitude compréhensive et souple heurte une partie des chrétiens Romains, plus rigoriste. Ils se regroupent autour de Novatien dès 251 et provoque le second schisme du siècle.
Mais la trêve de persécution est relativement courte puisque l’empereur Gallus (251-253) reprend ce « jeu » juste avant sa mort. Corneille est arrêté et exilé à Centumcellae (Italie actuelle) où il meurt en juin 253. Les Goth, qui ont tué l’empereur Dèce menacent toujours l’Empire, les Perses aussi.
Mais les menaces sont multiples puisque la peste fait une première grosse apparition dans le monde civilisé… certains chrétiens, dont Saint Cyprien, annoncent la fin des temps pour bientôt…
L’Eglise a pris l’habitude de considérer Corneille comme un martyr.
En Bretagne ce saint est honoré sous le nom de Saint Cornély, avec un gros Pardon (pèlerinage) à Carnac à la mi-septembre.
Il est le patron de toutes les bêtes à cornes, y compris des cocus… Beaucoup de travail pour lui depuis les débuts de l’humanité et l’apparition de la vache folle…
Très intéressant, Shelton, j'ai eu peur un moment que tu ne l'aies oublié.
C'est une belle page d'Histoire bien racontée... au prochain, Pape ou autre.
C'est une belle page d'Histoire bien racontée... au prochain, Pape ou autre.
Lambert était un bon soldat de la Hollande avant de devenir le saint du paradis qui donnera son nom à la plus grande place de la ville de Liège.
Il était né à Maestricht en 635 et en 668 il abandonna ses lances et ses javelots pour la mitre et la tiare : il devint l'Évêque de sa ville. Mais pourchassé par ses ennemis, il dut se cacher en Belgique à l'abbaye de Stavelot pendant 7 ans.
En 680, ses ennemis étant tous morts, il revint dans sa bonne ville de Maestricht où il reprit la crosse épiscopale. Il exerça ses fonctions avec sagesse et fermeté.
Mais les temps étaient durs ! La région était infestée de bandits de grands chemins qui détroussaient les voyageurs. Un jour, notre Évêque, en mission à Liège, fut attaqué par des brigands. Il offrit tous ses biens et sa personne en échange de la vie sauve pour les soixante personnes de son escorte. Il fut lâchement assassiné à l'endroit, qui depuis ce jour là, s'appelle la place Saint-lambert. C'était le 17 septembre 705.
L'endroit devint immédiatement un lieu de pèlerinage. En 717 une basilique fut construite sur la place Saint-Lambert. Liège qui alors n'était qu'un village, devint très vite une ville de première importance et le siège d'un évêché.
Dés 972, l'évêque Notger entreprit la construction, sur la place Saint-Lambert, d'une cathédrale dédiée à Saint Lambert. C'était une des plus grandes, une des plus belles cathédrales du monde chrétien.
Le nord de la place s'est vu paré en 1517, du Palais des Princes Évêques, construit par le Prince-Évêque Evrard de la Marck selon les plans de Léonard de Vinci. Une merveille d'architecture dans le goût de la Renaissance italienne.
La place Saint-Lambert n'était alors que bonheur et beauté !
Mais en 1793, avec la Révolution, la malédiction et le malheur s'abattirent sur Liège et sur sa place : la cathédrale fut profanée, saccagée, incendiée, de fond en comble par les révolutionnaires liégeois.
Pendant des années la place Saint-Lambert n'a plus été que tourmente et désolation !
Avec les ruines de la cathédrale, elle est restée comme un chancre au cœur de la ville, un espace lugubre, comme un remords, pendant cent ans.
Parfois, la nuit, le promeneur solitaire pouvait entendre, des mânes de la cathédrale, s'élever quelque lamento, entonné par les chœurs des moines des temps jadis...
Puis les Liégeois ont pansé leurs plaies, la place a été repavée, un temps meilleur était revenu. Ce fut alors le rendez-vous des écoliers du jeudi après-midi, les promenades sous les platanes, les premiers regards, les premiers émois... Et puis, pour égayer la place, on avait construit des cafés tout autour ; ils devinrent bien vite le rendez-vous des commerçants, des navetteurs et, le soir, les hauts lieux des festivités de la belle jeunesse.
Mais il était dit que le malheur n'en finirait jamais de tourmenter la place Saint-Lambert !
Dans les années septante, allez savoir pourquoi, toute la place fut démolie ! Pendant trente ans, ce ne fut plus qu'un chantier, un trou, une désolation !
Alors des archéologues s'empressèrent de fouiller dans les chantiers. Ils découvrirent les fondations de l'ancienne cathédrale et les restes de la basilique primitive. Et à force de chercher toujours plus loin, ils mirent au jour des traces de vie qui remontaient à plus de trois cent mille ans...
Les Liégeois se mirent à rêver : pendant trois cent mille ans, des hommes, des Liégeois, avaient vécu sur ces lieux bénis des dieux. Des lieux enchantés, protégés des frimas du nord par de douces collines et arrosés au sud par la Meuse... Des lieux de paix et de bonheur. Une clairière ombragée, remplie de sources, de fleurs, de rires d'enfants, et de chants d'oiseaux. ...C'était avant la malédiction !
Aujourd'hui on a rebouché le trou de la place Saint-Lambert ! Le grand livre ouvert sur trois cent mille ans de l'Histoire de la ville s'est refermé à tout jamais, enseveli pour l'éternité sous une chape de béton...
Mais... ultime profanation ! Là, où naguère encore, s'élevaient jusqu'au ciel, les tours de la belle cathédrale, on a construit ...un parking souterrain avec une pente en béton pour y entrer !
Oh ! Modernité, que de crimes... que de crimes... !
Oh ! Saint Lambert, là du haut du ciel, vois-tu comment nous avons profané ta belle place Saint-Lambert ? oh ! Saint Lambert, nous pardonneras-tu un jour... ?
Bonne fête aux Lambert et bonne fête aux Liégeois !
Il était né à Maestricht en 635 et en 668 il abandonna ses lances et ses javelots pour la mitre et la tiare : il devint l'Évêque de sa ville. Mais pourchassé par ses ennemis, il dut se cacher en Belgique à l'abbaye de Stavelot pendant 7 ans.
En 680, ses ennemis étant tous morts, il revint dans sa bonne ville de Maestricht où il reprit la crosse épiscopale. Il exerça ses fonctions avec sagesse et fermeté.
Mais les temps étaient durs ! La région était infestée de bandits de grands chemins qui détroussaient les voyageurs. Un jour, notre Évêque, en mission à Liège, fut attaqué par des brigands. Il offrit tous ses biens et sa personne en échange de la vie sauve pour les soixante personnes de son escorte. Il fut lâchement assassiné à l'endroit, qui depuis ce jour là, s'appelle la place Saint-lambert. C'était le 17 septembre 705.
L'endroit devint immédiatement un lieu de pèlerinage. En 717 une basilique fut construite sur la place Saint-Lambert. Liège qui alors n'était qu'un village, devint très vite une ville de première importance et le siège d'un évêché.
Dés 972, l'évêque Notger entreprit la construction, sur la place Saint-Lambert, d'une cathédrale dédiée à Saint Lambert. C'était une des plus grandes, une des plus belles cathédrales du monde chrétien.
Le nord de la place s'est vu paré en 1517, du Palais des Princes Évêques, construit par le Prince-Évêque Evrard de la Marck selon les plans de Léonard de Vinci. Une merveille d'architecture dans le goût de la Renaissance italienne.
La place Saint-Lambert n'était alors que bonheur et beauté !
Mais en 1793, avec la Révolution, la malédiction et le malheur s'abattirent sur Liège et sur sa place : la cathédrale fut profanée, saccagée, incendiée, de fond en comble par les révolutionnaires liégeois.
Pendant des années la place Saint-Lambert n'a plus été que tourmente et désolation !
Avec les ruines de la cathédrale, elle est restée comme un chancre au cœur de la ville, un espace lugubre, comme un remords, pendant cent ans.
Parfois, la nuit, le promeneur solitaire pouvait entendre, des mânes de la cathédrale, s'élever quelque lamento, entonné par les chœurs des moines des temps jadis...
Puis les Liégeois ont pansé leurs plaies, la place a été repavée, un temps meilleur était revenu. Ce fut alors le rendez-vous des écoliers du jeudi après-midi, les promenades sous les platanes, les premiers regards, les premiers émois... Et puis, pour égayer la place, on avait construit des cafés tout autour ; ils devinrent bien vite le rendez-vous des commerçants, des navetteurs et, le soir, les hauts lieux des festivités de la belle jeunesse.
Mais il était dit que le malheur n'en finirait jamais de tourmenter la place Saint-Lambert !
Dans les années septante, allez savoir pourquoi, toute la place fut démolie ! Pendant trente ans, ce ne fut plus qu'un chantier, un trou, une désolation !
Alors des archéologues s'empressèrent de fouiller dans les chantiers. Ils découvrirent les fondations de l'ancienne cathédrale et les restes de la basilique primitive. Et à force de chercher toujours plus loin, ils mirent au jour des traces de vie qui remontaient à plus de trois cent mille ans...
Les Liégeois se mirent à rêver : pendant trois cent mille ans, des hommes, des Liégeois, avaient vécu sur ces lieux bénis des dieux. Des lieux enchantés, protégés des frimas du nord par de douces collines et arrosés au sud par la Meuse... Des lieux de paix et de bonheur. Une clairière ombragée, remplie de sources, de fleurs, de rires d'enfants, et de chants d'oiseaux. ...C'était avant la malédiction !
Aujourd'hui on a rebouché le trou de la place Saint-Lambert ! Le grand livre ouvert sur trois cent mille ans de l'Histoire de la ville s'est refermé à tout jamais, enseveli pour l'éternité sous une chape de béton...
Mais... ultime profanation ! Là, où naguère encore, s'élevaient jusqu'au ciel, les tours de la belle cathédrale, on a construit ...un parking souterrain avec une pente en béton pour y entrer !
Oh ! Modernité, que de crimes... que de crimes... !
Oh ! Saint Lambert, là du haut du ciel, vois-tu comment nous avons profané ta belle place Saint-Lambert ? oh ! Saint Lambert, nous pardonneras-tu un jour... ?
Bonne fête aux Lambert et bonne fête aux Liégeois !
Sainte Richarde est, sans conteste, une des saintes les plus adulées des Français.
Elle était Alsacienne, fille du comte Erlanger et née en 845.
En 862, elle épouse le Roi Charles le Gros ; mais ce n'était pas le meilleur des Rois que la France ait connus. Il était obèse et épileptique ; ça, ce n'était pas de sa faute. Par contre, et c'est plus grave, il était lâche et méchant.
Cet arrière-petit-fils de Charlemagne était aussi bigot ; si bien que son ami le Pape Jean VIII l'avait sacré Empereur d'Occident.
Mais en ce temps là, la France ne riait pas ! Les Normands n'étaient pas les aimables habitants qui peuplent aujourd'hui la Normandie. C'était d'affreux pirates qui, non contents d'avoir envahi le Nord de la France et la Bourgogne, assiégeaient Paris.
Ailleurs, on ne riait pas non plus ! Les Sarrasins, ancêtres de nos paisibles Arabes d'aujourd'hui, avaient envahi l'Italie et menaçaient le Pape. Et Charles le Gros n'avait rien fait ni pour sauver Paris, ni pour aider son ami pontife.
C'en était trop ! On lui chercha un remplaçant. La-dessus, il répudia sa gentille femme sous prétexte qu'elle avait fauté avec l'Évêque de Verceil. Mais ce n'était pas vrai ; elle avait seulement embrassé une relique que le saint homme portait à son coup.
La malheureuse Richarde retourna chez sa mère en Alsace. Puis à la mort de celle-ci, elle se retira à l'abbaye d'Andlau où elle mourut saintement le 18 septembre de l'an 900.
Le grand peuple de France bénit le ciel tous les jours de lui avoir donné une sainte Reine avec Sainte Richarde et un saint Roi avec Saint Louis - que nous avons dignement célébré ce 25 août.
Bonne fête aux Alsaciens et à toutes les Richarde !
Elle était Alsacienne, fille du comte Erlanger et née en 845.
En 862, elle épouse le Roi Charles le Gros ; mais ce n'était pas le meilleur des Rois que la France ait connus. Il était obèse et épileptique ; ça, ce n'était pas de sa faute. Par contre, et c'est plus grave, il était lâche et méchant.
Cet arrière-petit-fils de Charlemagne était aussi bigot ; si bien que son ami le Pape Jean VIII l'avait sacré Empereur d'Occident.
Mais en ce temps là, la France ne riait pas ! Les Normands n'étaient pas les aimables habitants qui peuplent aujourd'hui la Normandie. C'était d'affreux pirates qui, non contents d'avoir envahi le Nord de la France et la Bourgogne, assiégeaient Paris.
Ailleurs, on ne riait pas non plus ! Les Sarrasins, ancêtres de nos paisibles Arabes d'aujourd'hui, avaient envahi l'Italie et menaçaient le Pape. Et Charles le Gros n'avait rien fait ni pour sauver Paris, ni pour aider son ami pontife.
C'en était trop ! On lui chercha un remplaçant. La-dessus, il répudia sa gentille femme sous prétexte qu'elle avait fauté avec l'Évêque de Verceil. Mais ce n'était pas vrai ; elle avait seulement embrassé une relique que le saint homme portait à son coup.
La malheureuse Richarde retourna chez sa mère en Alsace. Puis à la mort de celle-ci, elle se retira à l'abbaye d'Andlau où elle mourut saintement le 18 septembre de l'an 900.
Le grand peuple de France bénit le ciel tous les jours de lui avoir donné une sainte Reine avec Sainte Richarde et un saint Roi avec Saint Louis - que nous avons dignement célébré ce 25 août.
Bonne fête aux Alsaciens et à toutes les Richarde !
Quel est le Saint qui s'occupe des maux de dos :-) ?On peut prier Saint Jean Chrysostome pour les maux de dos.
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Ce n'est pas sa spécialité... mais on peut. ;-))
Le seul vraiment efficace c'est Saint Thol.
elle avait seulement embrassé une relique que le saint homme portait à son coup.Aïe, un mauvais coup !! .. :o)
Donc à nouveau une petite prière à saint Thol.. :o))
;-))elle avait seulement embrassé une relique que le saint homme portait à son coup.Aïe, un mauvais coup !! .. :o)
Aie-aie-aie ! ben oui ! mon clavier a lâché un p
San Thol, tien piedra :-)
Allo ! Shelton ?
Le dimanche 23 septembre c'est Saint Lin, premier successeur de Saint Pierre...
- Toujours d'accord ?
Le dimanche 23 septembre c'est Saint Lin, premier successeur de Saint Pierre...
- Toujours d'accord ?
Oui, sauf s'il y a over dose de pape...
Oui, sauf s'il y a over dose de pape...Une over dose ? - Certainement pas.
Les Napolitains ont cinquante saints au paradis pour eux tous seuls.
Mais le meilleur de tous, c'est Saint Janvier. C'est lui le vrai protecteur de la ville. On l'a bien vu en 1497, en 1631, en 1698, en 1767, en 1779, chaque fois que le Vésuve est entré en éruption, les Napolitains ont alerté Saint Janvier. Et chaque fois, Saint Janvier est descendu du ciel, il a regardé le Vésuve – sévèrement – et le Vésuve s'est apaisé.
Janvier était un enfant chéri des Napolitains dés sa naissance en 310. Il avait été choisi à l'unanimité pour devenir l'Évêque de Bénévent près de Naples. C'était un bienfaiteur, estimé de tous et déjà protecteur de sa bonne ville.
Mais en 360, les persécutions, remises à l'honneur sous Dioclétien, reprenaient de plus belle avec l'arrivée de Julien l'Apostat.
Il fallait tuer du chrétien à commencer par l'Évêque ! On le mit sur un bûcher, mais il ne brûlait pas. Alors on le donna à manger aux lions dans une arène ; mais Janvier regardait les lions – sévèrement – et les lions se couchaient à ses pieds.
Il fut alors livré à un régiment de soudards et on ne l'a plus jamais revu. C'était le 19 septembre 361. Il a disparu entièrement, sauf, une petite ampoule de son sang qu'on a conservée dans la cathédrale de Naples et qui fait des miracles trois fois par an.
Mais, paraît-il, on prévient le visiteur : le miracle n'a pas lieu pour celui qui n'y croit pas !
Pour moi, le miracle c'est qu'un million de Napolitains croient que le sang de Saint Janvier fait des miracles. Mais ils ne sont pas les seuls : Pic de la Mirandole, Montesquieu, Alexandre Dumas, Lavoisier, Charles VIII, comptent parmi les bienheureux qui ont vu et qui ont cru...
Alors...?
Bonne fête à nos amis Napolitains et bonne fête aux Janvier !
Mais le meilleur de tous, c'est Saint Janvier. C'est lui le vrai protecteur de la ville. On l'a bien vu en 1497, en 1631, en 1698, en 1767, en 1779, chaque fois que le Vésuve est entré en éruption, les Napolitains ont alerté Saint Janvier. Et chaque fois, Saint Janvier est descendu du ciel, il a regardé le Vésuve – sévèrement – et le Vésuve s'est apaisé.
Janvier était un enfant chéri des Napolitains dés sa naissance en 310. Il avait été choisi à l'unanimité pour devenir l'Évêque de Bénévent près de Naples. C'était un bienfaiteur, estimé de tous et déjà protecteur de sa bonne ville.
Mais en 360, les persécutions, remises à l'honneur sous Dioclétien, reprenaient de plus belle avec l'arrivée de Julien l'Apostat.
Il fallait tuer du chrétien à commencer par l'Évêque ! On le mit sur un bûcher, mais il ne brûlait pas. Alors on le donna à manger aux lions dans une arène ; mais Janvier regardait les lions – sévèrement – et les lions se couchaient à ses pieds.
Il fut alors livré à un régiment de soudards et on ne l'a plus jamais revu. C'était le 19 septembre 361. Il a disparu entièrement, sauf, une petite ampoule de son sang qu'on a conservée dans la cathédrale de Naples et qui fait des miracles trois fois par an.
Mais, paraît-il, on prévient le visiteur : le miracle n'a pas lieu pour celui qui n'y croit pas !
Pour moi, le miracle c'est qu'un million de Napolitains croient que le sang de Saint Janvier fait des miracles. Mais ils ne sont pas les seuls : Pic de la Mirandole, Montesquieu, Alexandre Dumas, Lavoisier, Charles VIII, comptent parmi les bienheureux qui ont vu et qui ont cru...
Alors...?
Bonne fête à nos amis Napolitains et bonne fête aux Janvier !
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